"Je pourrais finir l'école, ou commencer à coacher. Je suis déjà allé en Europe, et ce n'est pas pour moi. Je n'ai rien contre la culture européenne, ou les gens là-bas, mais ce n'est pas pour moi. Donc oui, si ça ne marche pas, je veux pouvoir me regarder dans le miroir et me dire que je me suis donné une chance, mais qu'il est temps de tourner la page. De faire autre chose."
Auteur de superbes performances en summer league, Adam Morrison possède de bonnes chances de passer le cut final, mais va devoir montrer autre chose que simplement sa capacité à rentrer le ballon dans le panier.
"Je crois que tout le monde est au courant qu'il peut mettre la balle dans le cercle" confirme Terry Stotts. "Il peut mettre ses tirs et il peut créer des tirs. C'est sa force. Mais en même temps, il doit pouvoir faire autre chose : il doit défendre, il doit s'adapter à l'équipe. Donc il y a plein de facteurs."
Mais s'il arrive à être coupé, Morrison fermera probablement le chapitre basketball de sa vie, sans grand regret.
"C'est marrant comme les gens pensent que si ça ne marche pas, ma vie sera horrible. Ce ne sera pas si mauvais. OK ça n'aura pas marché, mais ce n'est pas comme si je deviendrais d'un coup un homme brisé, sans ressources. Il y a beaucoup de gens à qui il arrive des choses bien pires que de ne pas réussir une carrière."
Les premiers entraînements observés semblent néanmoins encourageants pour Morrison, selon les journalistes locaux. Pour peut-être enfin reprendre une carrière qui n'a jamais vraiment démarrée.