« Les deux hommes levèrent les yeux car le rectangle de soleil de la porte s ’était masqué. Debout, une jeune femme regardait dans la chambre. Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées, comme des petites saucisses. Elle portait une robe de maison en coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d ’autruche rouges. »
Des souris et des hommes est l ’un des romans qui m ’a le plus marqué.
La relation entre Lenny et George, aussi complexe soit elle, est l ’une des plus belle leçon d ’amitié et d ’amour qui existe.
Tout le roman repose sur ce duo. Je suis tombée sous leur charme et au fil des pages je prenais de plus en plus en affection ce grand bêta de Lennie. John Steinbeck nous immerge dans cette relation. Il offre à chacun de ses personnages une belle profondeur.
Des souris et des hommes est l ’un des rares livre qui m ’a fait pleurer à chaudes larmes au moment de le refermer. La fin, aussi simple soit elle dans le style d ’écriture, est d ’une intensité incroyable.
Je n ’ai jamais lu les Raisins de la colère, autre oeuvre majeure de Steinbeck, mais je me dis qu ’il serait temps que je le fasse.
Cette lecture entre dans le Challenge Romans Cultes lancé par Metaphore.