Il paraîtrait...

- que DSK n’a pas violé les prostituées qu’il ne payait pas. Il ne faisait que consommer. Ce n’est pas une conclusion hâtive, ni personnelle, et encore moins longuement réfléchie, simplement une volonté des plus avenantes, c’est promis, et j’espère que vous me l’accorderez, de vous épargner les tenants et les aboutissants, les piles de dossiers, les feuillets et les annexes, les renvois, les astérisques et les notes manuscrites et le temps ainsi perdu. Je résume pour vous la décision du procureur de Lille, commune du nord de la France, préfecture du département du Nord et chef-lieu de la région Nord-Pas-de-Calais, au sujet de l’affaire dite du Carlton, hôtel de luxe 4 étoiles de 60 chambres et suites, dans laquelle, affaire, l’ex-directeur du FMI, dont l’ex-femme et ex-journaliste Anne s’est tordue la cheville le saviez-vous mais ça va mieux merci pour elle, l’ancien maire de Sarcelles, et tout nouveau créateur d’une société de conseil, que je ne cite pas et dont je n’indique pas l’adresse beurk la publicité, avait été soupçonné de viol en réunion, d’abord accusé par une escort-girl qui s’était ravisée par la suite et par écrit évoquant finalement des jeux, dont malheureusement je ne peux vous faire le détails ici, sexuels certes, mais des jeux donc, dans la suite, de l’hôtel, plutôt que de viol, en réunion, non pas l’île, la somme des corps assemblés ! Le pire ? C’est que j’impose l’info à vos yeux alors qu’on l’a imposée aux miens. C’est mal, je sais. Mais j’ai l’impression que vous contraindre me soulage. C’est ce qu’on appelle refiler la patate chaude ! Je précise que je ne fais allusion à aucun des protagonistes, en parlant de pomme de terre brûlante, je voudrais éviter le procès en diffamation.

- que Le Point a annoncé hier matin que Rachida Dati avait assigné Monsieur Desseigne pour reconnaissance de paternité, affolant les rédactions, le web et la twittosphère, réagissant, répercutant et rugissant. L’avait-elle dit, ne l’avait-elle pas fait ? Et ça s’amusait de biffer les noms de ceux qui auraient pu mais n’étaient donc pas, le père de la fille, et ça extrapolait sur le géniteur désigné, et ça fouillait dans les ordis pour trouver photos, discourir sur la biographie du cité. Puis, Rachida Dati démentit, par communiqué de presse. Enfin, pas vraiment, remarquèrent certains journalistes à l’œil aiguisé, à la lecture pointue et au stylo tenace. Elle demandait surtout qu’on respecte sa famille et qu’on cesse les intrusions dans sa vie privée. De l’œuf et de la poule, il n’est pas question, mais du chat et de la souris, on pourrait parler. Ne pas suivre une gamine de 3 ans pour la prendre éventuellement en photo avec son papa serait basiquement raisonnable, même si les paparazzis s’en tapent, tant que ça rapporte. Maintenant, qu’un journal balance un ragot que d’autres affirment connaître depuis des lustres au moment où la femme politique annonce qu’elle brigue la mairie de Paris, nous, les lambdas, sommes obligés de nous demander qui est le chat et qui est la souris, s’ils ne nous la jouent pas à l’envers, et s’ils ne nous prennent pas pour des buses avec des informations qui ne nous concernent ni de près ni de loin, et qui ne nous font ni chaud ni froid, voire même, dont on serait assez proche de se contrefoutre. Le pire ? C’est que j’impose l’info à vos, blabla, patate chaude, blabla, diffamation.

- que certains détenus prévoient des grèves s’ils arrivent, les Experts, descendants des Costauds, successeurs des Barjots, qui avaient été précédés par les Bronzés. A la balle aux prisonniers, ils sont trop forts, les embastillés s’opposent à leur venue ! C’est ferme. Les handballeurs auraient fait leur pari à Paris, auraient levé le pied alors qu’ils ne jouaient pas, se seraient organisés comme des dits manches, un samedi de surcroit, tout ça, bien étendu, étant présumé, la suspicion devant être confirmée, et prenant grand place dans les journaux du matin et du soir, pour faire rire, euh, pour informer dans les chaumières. La farce est si monumentale que les Syriens saigneraient sur Mars pour essayer de faire bouger l’ONU, que quelques chômeurs en France auraient décidé de cesser le travail pour alerter le gouvernement. Et qu’une jeune femme violée par des policiers était interrogée mardi matin par un juge d'instruction de Tunis qui devait décider de l'inculper ou non d'atteinte à la pudeur !!! Le pire ? Patate chaude diffamation !