3 - Tendre l’oreille à son cœur qui est déjà en paix
Est-ce que j’ai la foi ? La réponse est oui et non. Certains jours, je me lève croyant pour me coucher athée. Pourtant, lorsque je médite en profondeur, la réponse est oui. Au niveau du cœur, j’y crois totalement ; mais rationnellement, c’est plus compliqué. Quand j’ai réalisé ce contraste entre le cœur et l’esprit, j’ai éprouvé une joie infinie parce que j’y ai trouvé une fois de plus une invitation à descendre au fond du fond.
Comme en pleine mer : à la surface il y a 1 000 vagues, mais au fond du fond, c’est calme, immensément calme et bienveillant. Plein de joie, j’ai réalisé que je devais tendre l’oreille à mon cœur qui, lui, est déjà en paix.
Le cœur, d’ailleurs, ne dit jamais non. J’ai constaté que le cœur accepte la réalité, le handicap, la souffrance, les quolibets, les regards. C’est l’esprit qui m’en éloigne.
C’est le mental, c’est la psychologie à deux sous que je me suis fabriquée.