Wall Street en hausse spécule sur un sauvetage de l’Espagne

Publié le 02 octobre 2012 par Bourlingueur

La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi, toujours portée par un bon indicateur américain publié la veille et tablant sur une demande prochaine de sauvetage financier par l’Espagne: le Dow Jones montait de 0,27% et le Nasdaq de 0,49%.

Vers 13H40 GMT, le Dow Jones Industrial Average avancait de 36,33 points à 13.551,44 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 15,26 points à 3.128,79 points.

L’indice élargi Standard & Poor’s 500 s’appréciait de 0,44% (+6,29 points) à 1.450,78 points.

Wall Street avait terminé sans direction la première séance du dernier trimestre 2012, lundi, encouragée par un bon indicateur manufacturier, mais tirée à la baisse par le secteur technologique: le Dow Jones a pris 0,58%, à 13.515,11 points tandis que le Nasdaq a cédé 0,09%, à 3.113,53 points.

« Le marché continue à profiter ce matin de la bonne humeur générée (lundi) par des chiffres meilleurs que prévu de l’activité des industries manufacturières » aux Etats-Unis, qui a rebondi en septembre après trois mois de baisse, ont constaté les experts de Wells Fargo.

Par ailleurs, « les courtiers spéculent sur une demande prochaine par l’Espagne d’un sauvetage financier, ce qui stimule le marché ce matin », a noté Patrick O’Hare, de Briefing.com.

L’Espagne, quatrième économie de la zone euro, est sous pression des marchés et d’une partie de ses partenaires européens pour demander son sauvetage financier, après un accord en juin sur une première aide européenne pour ses banques.

Le marché obligataire reculait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 1,640% contre 1,625% lundi et celui à 30 ans à 2,835% contre 2,823%.

source : AFP

Avis de la rédaction : une nouvelle fois les annonces de sauvetage font grimper les marchés, si l’on redécouvre l’historique de cette crise, l’on se rendra compte qu’à chaque fois un nouveau pays a fait défaut par la suite. Actuellement Chypres est également en demande de sauvetage et l’Italie n’est toujours pas sortie d’affaire. Les investisseurs veulent récupérer leurs billes au compte de l’union européenne et n’hésiteront pas à faire pression sur un autre pays par la suite. Méfiance donc sur ce rebond plus spéculatif que fondamental