Le présumé bug Facebook qui a tant fait parler la semaine dernière continue de faire l’actualité. Alors que le réseau social a qualifié de mythe ce présumé bug, des députés montent au créneau lors d’une question au gouvernement. Ils demandent plus de transparence au réseau social et également au gouvernement de prendre une décision.
Ainsi, Marie-Christine Dalloz député du Jura au groupe UMP, demande à la ministre de la Culture la position du gouvernement sur le présumé bug qui aurait touché Facebook :
Elle voudrait connaître la position du Gouvernement face au bug ayant touché Facebook le 24 septembre 2012 qui a engendré la publication de messages privés sur le mur de certains utilisateurs. Elle souhaiterait également savoir si le Gouvernement fera appel à la CNIL pour sanctionner ce dysfonctionnement et si des mesures plus restrictives seront prises à l’avenir.
Peut-on lire sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Marie-Christine Dalloz n’est pas la seule à s’intéresser à la question, puisque le socialiste Hervé Féron, élu de Meurthe-et-Moselle demande également un éclaircissement sur l’affaire, et une investigation poussée de la part de la CNIL :
De nombreux internautes français, possédant un compte d’utilisateur sur le réseau social Facebook, ont signalé le lundi 24 septembre 2012 une défaillance ayant pour conséquence la publication publique de messages privés censés demeurer confidentiels, datant de 2008 à 2011. Toutefois, le groupe dément l’existence d’une défaillance en affirmant que les « ingénieurs ont étudié ces cas et constaté que ces messages étaient en réalité d’anciens messages postés sur les murs qui ont toujours été visibles sur les profils des utilisateurs. Face à ce démenti peu convaincant, il semble urgent que le groupe Facebook apporte avec transparence une explication à cette situation.
Dans sa question, monsieur Féron interpelle également le gouvernement, en lui demandant comment il compte agir. Bref, l’affaire Facebook devient une affaire d’État, alors même que la culpabilité du réseau social n’a pas encore été démontrée.