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[Avis] Savages d’Oliver Stone Fuck You!

Par 3moopydelfy @3Moopydelfy

Fuck You est le premier chapitre du livre qui a inspiré le nouveau film de Oliver Stone. Fuck You sont les deux mots qui me viennent après la vision des aventures de Ben, Chon et O sur grand écran. Je ne parlerais pas de la carrière du réalisateur. Je préfère me pencher sur un livre de Don Winslow que j’ai aimé, que j’ai dévoré dont Stone a dompté l’adaptation.

[Avis] Savages d’Oliver Stone Fuck You!

Laguna Beach, Californie : Ben, botaniste bohème, Chon, ancien Navy Seal, et la belle O partagent tout. Ben et Chon sont à la tête d’un business florissant. Les graines ramenées par Chon de ses missions et le génie de Ben ont donné naissance au meilleur cannabis qui soit. Même s’il est officiellement produit pour des raisons thérapeutiques, ils en dealent partout avec la complicité de Dennis, un agent des stups. Leur affaire marche tellement bien qu’elle attire l’attention du cartel mexicain de Baja, dirigé d’une main de fer par Elena. Face à leur proposition d’ »association », Chon est partisan de résister par la force, mais Ben préfère tout abandonner. Pour les contraindre à coopérer, le cartel kidnappe O. Elena a eu raison d’utiliser les liens très forts du trio, mais elle a aussi sous-estimé leur capacité à réagir… C’est le début d’une guerre entre l’organisation du crime dont le bras armé, Lado, ne fait aucun cadeau et le trio. Qu’il s’agisse de pouvoir, d’innocence, ou de la vie de ceux qu’ils aiment, tout le monde a quelque chose à perdre.

[Avis] Savages d’Oliver Stone Fuck You!

Petites âmes sensibles, attention, vous allez dérouiller, les dialogues ne sont pas pour les anges ni les images. Le réalisateur offre à son trio interprétés par Aaron Taylor-Johnson et Taylor Kitsch pour les garçons et Blake Lively qui a manqué de me filer une indigestion pour le côté fille. Savages est un savant mélange imparfait. Les petites faiblesses s’effacent ou s’agrandissent selon l’état d’esprit du spectateur. Le film possède une puissance en lui qui aurait pu le rendre culte au même titre que Point Break si seulement ils s’étaient focalisés sur autres choses que Blake Lively. Son personnage d’O. m’a éttouffé, m’a étrangement pompé toute mon énergie, son marivaudage m’a laissé de marbre alors que sur le papier j’avais une tendresse infinie pour son destin.

Le casting incroyable permet aux personnages de Winslow de prendre vie avec un talent inégal, j’ai été surprise de me prendre d’affection pour des figures que je n’ai pas forcément adoré dans la version papier. Malgré les noms charismatiques et différents Salma Hayek (la divine matriarche cruelle) , John Travolta (andouille hilarante du FBI) ou encore Benicio Del Toro (le méchant un peu idiot supra violent) j’ai eu le sentiment de rester sur ma fin. L’impression désagréable de ne pas avoir ressenti toutes l’immensité violente qui m’avait transporté dans le livre. Et j’avoue que la bande annonce m’avait vendu une oeuvre dans un sens avec un autre visage plus dynamique, plus cruel. J’ai aussi eu un mal fou à rentrer dans le coeur du trio, à l’aimer, à me laisser séduire Ben, Chon et O sur grand écran m’ont déçu. J’ai pas cru à l’alchimie, à cet amour qui les lie, j’ai eu comme un frein, pourtant, tous les trois sont charmants, mais voilà rien ne s’opère comme mon imagination avait eu l’idée. Oui, Savages, d’un côté est séducteur par ses dialogues, sa musique, ses couleurs, son thème, juste que mon coeur n’a pas accroché. Je me demande si j’aurai tenu sans le casting de rêves. Pour la fin, je vous laisse juger…

[Avis] Savages d’Oliver Stone Fuck You!

Fuck You!!!

Note: 7/10

3 Moop raisons de voir Savages:

  •  Aaron Taylor-Johnson et Taylor Kitsch séduisants à souhaits
  • Le braquage rien que pour lui, les yeux en prennent leur grade
  • Salma Hayek, John Travolta ou encore Benicio Del Toro sublimes

3Moop raisons de fuir Savages:

  • L’obsession de Stone pour les fesses de Blake Lively. J’ai perdu ma merveilleuse O du roman de Don Winslow
  • des longueurs
  • le marivaudage de O

Attention film interdit aux moins de 12 ans.

© Pathé Distribution

Sortie salle: 26 septembre 2012


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