Nous avions déjà publié un article sur des conseils de storytelling donnés par des écrivains. Voici une nouvelle série de conseils de storytelling, d’un seul écrivain, cette fois. Et pas n’importe lequel : John Steinbeck. Là encore, ses conseils ont été institués pour des écrivains, pas pour le storytelling en entreprise, mais encore une fois, ils sont complètement pertinents.
Voici ces conseils de storytelling d’écrivain applicables en entreprise :
- Abandonnez toute idée de parvenir à terminer votre histoire. Ou du moins, perdez de vue cet objectif… Et vous finirez par terminer votre histoire, en étant tout surpris.
- Ecrivez librement et aussi rapidement que possible, jusqu’à ce que tout votre texte soit couché sur le papier. Ne corrigez rien, ne réécrivez rien avant que tout soit couché sur le papier. La réécriture est le plus souvent une excuse pour ne pas terminer. Cela interfère aussi avec le flux et le rythme de l’écriture, qui ne peut venir que d’une forme d’association inconsciente avec le matériau narratif avec lequel vous travaillez.
- Oubliez toute idée d’un auditoire global, général. Cela vous paralyserait. En plus, c’est comme le client moyen en marketing : il n’existe pas. Ecrivez pour un seul auditeur. Choisissez une personne, une personne réelle que vous connaissez, ou une personne fictive… Et écrivez lui.
- Si vous avez des doutes sur un passage, mais que vous avez tout de même très envie de le conserver, conservez-le, et revenez dessus après avoir écrit l’ensemble de l’histoire. Vous vous apercevrez peut-être qu’au final, cet élément n’avait rien à faire là.
- Méfiez-vous si vous commencez à vous attacher à une scène plus fortement qu’à tout autre élément du récit. Elle risque de tout cannibaliser.
- Si vous utilisez des dialogues, dites-les à voix haute tout en écrivant. Ce n’est que comme cela qu’il auront la résonance de la parole.
Bon usage !
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