Depuis 2001, le Prix Sade, créé par Lionel Aracil et Frédéric Beigbeder en hommage au Marquis de Sade, récompense “un auteur singulier et honnête homme, selon la définition de son siècle. Un authentique libéral qui sera parvenu, par delà les vicissitudes de la Révolution et l’emprise de l’ordre moral, à défaire les carcans de la littérature comme ceux de la politique.”
Remis le 29 septembre, c’est le roman de Christine Angot, Une semaine de vacances, qui a reçu le Prix Sade 2012, malgré la demande de Flammarion (son éditeur) de ne pas l’obtenir. La polémique faisant rage au vu de la thématique de l’inceste mis en avant dans l’ouvrage qui, s’oppose aux notions de plaisir et d’érotismes rattachés au Prix.
Voici les oeuvres qui étaient en lice pour cette récompense :
Romans :
Les Oeuvres de miséricorde, de Mathieu Riboulet (Verdier)
Petite Table, sois mise !, de Anne Serre (Verdier)
Nuit Noire, de Christophe Siebert (Rivière Blanche)
Les Immortelles, de Makenzy Orcel (Zulma)
Six érotiques plus un, de Jacques Drillon (le Promeneur)
Une semaine de vacances, de Christine Angot (Flammarion)
Essais :
Esthétique des fluides, de Frédéric Cousinié (Félin)
Eros Singuliers : l’aviateur Fétichiste, Marthe de Sainte-Anne et Le curé travesti, textes présentés par Jean-Pierre Bourgeron (Humus)
Sexpress, la révolution sexuelle vue par la presse underground (La Martinière)
Fassbinder, la mort en fanfare, d’Alban Lefranc (Rivages)