Il faut croire que l’opposition est plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral. On a dit beaucoup de choses sur les écoles, ou plutôt, on a beaucoup écrit !
Lors du Conseil Municipal, Nicolas Bouillon, adjoint à l’éducation, est revenu sur l’arrivée de la 13ème classe au groupe scolaire Maxime Marchand, sans que quiconque ne remette en question le choix des élus. Les amis de l’ancien Maire avaient peut être pris le temps de visiter depuis cette installation ou de questionner les familles, les enfants, et l’enseignante ravies.
Paulette Lecureux a exprimé une forte satisfaction devant la délibération visant à approuver la fusion des Communautés Seine Bord et Seine Eure. « L’histoire m’a donné raison, mais ce projet aurait du se faire il y a 10 ans » a-t-elle rappelé.
C’est vrai qu’en 2001, l’équipe municipale de l’époque avait subi des attaques violentes sur l’adhésion de Pont de l’Arche à la CASE. La campagne des municipales s’était faite sur ce point central et l’opposition de l’époque (la même qu’aujourd’hui) avait promis de sortir Pont de l’Arche de la CASE pour rejoindre Seine Bord, promesse vite oubliée, en arrivant aux responsabilités.
Consolation, si le territoire a perdu 10 ans, Pont de l’Arche en a gagné autant, en faisant les bons choix, au bon moment, la marque des « génies », selon Albert Naniyoula.
Explication de vote
La position de l’opposition n’avait pas varié depuis le début du mandat.
Les élus, et ce choix est respectable, n’avait jamais voté en faveur d’un projet de rattachement d’une commune, si cette même commune n’y était pas favorable.
Hier soir, la règle a changé et le groupe d’opposition a validé la fusion des deux EPCI, malgré le désaccord d’une partie des élus de Seine Bord.
Y-aurait-t'il d’autres intérêts qui commandent les votes du groupe minoritaire archépontain ?
Le leader de l’opposition croyait faire un coup en saluant le départ du Directeur des Services Techniques. La chanson est toujours la même : « le Maire est tellement autoritaire que tous les agents veulent quitter cette collectivité… »
Richard Jacquet a donc confirmé, ce qui n’était pas caché puisqu’annoncé en Comité Technique Paritaire devant élus et représentants du personnel. Le DST quitte la collectivité en fin d’année et pourra prétendre à un poste correspondant au grade qu’il a obtenu lors de son passage à Pont de l’Arche. Une évolution de carrière, en somme normale, pour un agent de la fonction publique territoriale. Souhaitons-lui bonne route.
Incompétence ?
Lors du conseil, Richard Jacquet est revenu sur une décision de justice qui condamne la ville de Pont de l’Arche dans une affaire qui l’opposait avec une société ayant réalisé des travaux sur le chantier de la crèche en 2004. Les décisions autoritaires du maire de l’époque et de son « super » premier adjoint ont été définitivement cassées par le tribunal en cour d’appel et de cassation.