Par Carlo Petrini, ([email protected]) président de slow Food, expose les raisons de ceux disent non aux OGM, pas à cause de convictions idéologiques mais pour des raisons sérieuses et légitimes, raisons par ailleurs partagées par de nombreux chercheurs et scientifiques :
1. Contamination. Il est impossible de cultiver des OGM en toute sécurité ici en Italie.
2. Souveraineté alimentaire. Une diffusion même limitée des cultures d’OGM anéantiraitt en même temps la liberté de choisir ce que l’on mange.
3. Santé. Les animaux nourris aux OGM peuvent avoir des problèmes de santé.
4. Liberté. Les cultures d’OGM dénaturent le rôle de l’agriculteur, qui depuis toujours améliore et sélectionne ses propres semences.
5. Economie et Culture. Les OGM n’ont aucun lien historique ou culturel avec un territoire.
6. Biodiversité. Les cultures d’OGM appauvrissent la biodiversité parce qu’elles impliquent une monoculture intensive sur de grandes surfaces.
7. Eco-compatibilité. Le parasite du maïs, la pyralide, peut être combattu grâce à la rotation des cultures.
8. Précaution. Les plantes supportent mal les modifications génétiques et cette science est encore très rudimentaire et souvent hasardeuse.
9. Progrès. Les OGM sont directement issus d’une conception myope et superficielle du progrès.
10.Faim. Les rapporteurs de l’ONU affirment que l’agriculture familiale défend la tranche de population à risque de malnutrition. A l’inverse, les multinationales promettent que les OGM sauveront le monde de la faim. Pourtant, voilà quinze ans qu’a commencé la commercialisation des OGM et le nombre d’affamés n’a pas cessé d’augmenter, exactement comme le chiffre d’affaire des entreprises qui les produisent. Dans des pays comme l’Argentine ou le Brésil, le soja génétiquement modifié a remplacé les productions de patates, de maïs, de blé et de mil, sur lesquelles se basent l’alimentation.