Retour sur une note de la semaine dernière : le tékitoi. Souviens-toi, ami lecteur, à quel point j’étais embêtée face à un piaf genre merle portant un tablier noir à pois blancs. J’avais fureté un peu partout, cherché de l’exotique, du compliqué, voire du “pas de chez nous” victime du réchauffement climatique. Le piaf était bien plus simple, du moins c’est ce que m’appris une amie de la famille des “chasseurs-cueilleurs” (et surtout de la catégorie des observateurs, spécialiste es zozio). Sa réponse fut simple et rapide : c’est un sansonnet. Un brave spécimen de la famille des étourneaux, “sturnus vulgaris” dans la langue de ma classe de 5e, c’était il y a longtemps, j’en conviens.
L’étourneau sansonnet avait, semble-t-il ce jour-là, revêtu sa tenue d’automne. Et oui, le plumage de la volaille évolue selon la saison. Son bec lui-même a perdu son jaune-orangé de l’été. C’est un oiseau chanteur, capable d’imiter certains bruits, comme un klaxon par exemple (j’attends d’entendre de mes oreilles à moi pour confirmer). Il est capable d’habiter à peu près n’importe où, voire de migrer à l’occasion. Il n’est pas difficile à table, capable de boulotter tout ce qui se grignote et se dévore, y compris des crustacés s’il vit au bord de la mer. Bref, le bestiau ne rencontre pas de problème d’adaptation, acceptant sans problème la présence humaine (la réciproque est moyennement vraie : n’oublions pas qu’il s’agit d’un étourneau, donc d’un monumental chieur au sens propre du terme).
—> A cliquer : la page consacrée au sansonnet sur le site oiseaux.net.