666 Park Avenue // Saison 1. Episode 1. Pilot.
666 Park Avenue était l'une des nouveautés que j'attendais avec le plus d'impatience. Créée par David Wilcox, un scénariste de Fringe, 666 Park Avenue c'est un peu le soap qui rencontre l'univers
fantastique. Jouissant d'un casting parfait, la série nous plonge dans cet univers feutré du 999 Park Avenue avec efficacité et ce, dès les premières minutes. Ce que j'ai tout de suite adoré
c'est évidemment le personnage de Gavin Doran, incarné par un Terry O'Quinn (Lost) terrifiant. Pendant ce temps, sa femme, Olivia, incarnée par Vanessa Williams (Desperate Housewives, Ugly Betty)
nous amuse avec son regard noir et de vraie vipère. 666 Park Avenue parvient donc à être la série que l'on attend qu'elle soit, amusante d'un côté, terrifiante de l'autre. On navigue entre les
appartements et les personnages assez efficacement et quand on quitte soudainement ces cosys appartement, on se demande bien pourquoi.
Un jeune couple tout juste débarqué du Midwest emménage dans une résidence new-yorkaise très chic de l'Upper East Side, dont ils deviennent les gérants. Ce qu'ils ignorent, c'est que tous les
habitants ont signé un pacte avec le Diable afin que leurs plus profonds désirs soient assouvis et que leur plus grandes ambitions se réalisent. Peu à peu, ils découvrent que des forces obscures
se jouent dans cet édifice...
Je suis déjà fasciné par les personnages et par le couple simpliste incarné par Rachael Taylor (Charlie's Angels 2011) et Dave Annable (Brothers & Sisters). Jane et Henry ont tout pour eux sauf la gloire, mais ils inspirent la sympathie. Tout de suite ils sont le Mr et Mme tout le monde. D'un côté Jane est suspicieuse et même l'on va forcément voir Henry en admiration devant Gavin, j'aime bien l'idée que l'on puisse détruire ce si beau couple pour le ressouder plus tard. Au final, pour une première mise en bouche, l'enfer nous offre son meilleur repas. Je ne dirais pas que 666 Park Avenue est parfaite mais elle jouit d'un bon casting, d'une histoire intéressante et qui semble tenir debout sans compter évidemment que la photographie de la série est plutôt léchée. Cet univers feutré et classe nous laisse rêveur et donne envie (malgré les conditions) de vivre nous aussi un petit bout de la vie de ces personnages.
Note : 8/10. En bref, un pied d'enfer.