Dans le genre "ne connait pas la crise", le nom de Samuel Eto'o, 31 ans, entre facilement dans le palmarès. Natif de Nkon au Cameroun, c'est en 1996 à l'age de 15 ans que le jeune Samuel Eto'o découvre réellement le football européen en s'engageant avec le Real Madrid. Passé ensuite par de prestigieux clubs tels que le FC Barcelone ou l'Inter Milan, le joueur marque un tournant dans sa carrière lorsqu'en 2011 il cède à l'appel des pétro-dollars russes de l'Anzhi Makhatchkala.
Partir de Milan pour jouer à Makhatchkala, ville de Russie et capitale de la République du Daghestan (connue entre autre pour son terrorisme) , ça n'a évidemment rien de sportif et d'attirant. Mais lorsqu'on vous propose un contrat de 20,5 millions d'euros net par saison, on réfléchie. Une réflexion qui n'a pas du traverser bien longtemps l'esprit de Samuel Eto'o qui, en signant pour le club russe en 2011 et devenu le footballeur le mieux payé de tous les temps et la 118e fortune mondiale d’après le classement de Forbes (par comparaison Lionel Messi touche 11 millions d'euros, Zlatan Ibrahimovic, 14). Un salaire mirobolant auquel s'ajoute un mode de vie qui l'est tout autant comme vous avez pu le voir hier dans le magazine "66 Minutes" sur M6. Car pour s'installer en Russie, le joueur a peut-être dû quitter sa femme et ses enfants restés vivre en Italie mais il n'est pas vraiment à plaindre pour autant. En effet, le sportif loue un "charmant petit appartement" de 1 000 mètres carré au sommet d'une tour de Moscou (n'allez tout de même pas croire qu'il allait risquer sa vie à Makhatchkala pour l'amour du maillot), le tout, au frais de son club (bien évidemment).
Rappelons tout de même que l'Anzhi Makhatchkala appartient à Suleyman Kerimov, 7,8 milliards de dollars de fortune, membre du parti libéral démocratique de Russie et dirigeant de la société pétrolière Nafta-Moskva.