Pour vos visas pour le Cambodge, une fois sur place, pensez Lucky !
Venir au Cambodge n’est pas une aventure. Ce n’est pas pire que d’aller en Afrique ou en Amérique du Sud.
Avant le départ, il faut simplement prendre ses précautions : trouver le bon équilibre “poids/efficacité” de ses bagages, avoir des papiers à jour et accepter de passer une quinzaine d’heures en avion pour arriver à Phnom Penh. Sans oublier le bon guide touristique, en français ou en anglais. Celui que je préfère est Lonely Planet (en version Kindle, c’est parfait) et pour sortir des sentiers battus “To Cambodia with love” (vous en trouverez d’autres ici).
Lucky ou le service à la cambodgienne
Et qu’en est-il pour le visa ? L’ambassade explique, de manière pas toujours compréhensible, que vous avez le choix entre touriste et business (qui ne s’appelle pas toujours business d’ailleurs). Le premier est valable 30 jours, renouvelable une fois, le second est valable 30 jours, renouvelable… plusieurs fois.
Vous pouvez prendre le premier en ligne, un e-visa, tout va bien et vous vous dites que c’est cool le Cambodge, parce que prendre le visa en ligne, c’est moderne. En plus cela fonctionne. Et vous n’avez pas en face de vous un cambodgien qui vous pose des question ou vous intime des ordres à l’arrivée à Phnom Penh.
Si vous projetez un voyage plus long (veinards !), vous devez prendre un visa “Business” et devrez passer par l’étape des officiels de l’aéroport. Deux documents à remplir, sortez de l’avion en premier pour éviter la queue interminable, puis tendez vos dollars au premier homme casquetté et décoré. Il prendra votre passeport que vous récupérerez 10 mètres plus loin, après qu’il soit passé entre 14 mains gantées de jeunes filles qui vérifieront… on ne sait pas trop quoi. Votre sésame en poche, dernier contrôle, bagage, tuk tuk et en avant l’aventure.
28 jours après, comment renouveler votre visa ? Lucky !!!
Sur Monivong Bd, au bout de St. 184, se trouve un endroit étrange, si caractéristique de ce pays.
Entrez donc dans l’atmosphère graisseuse de ce réparateur loueur vendeur de motos, avec votre passeport. Le mieux est bien sûr de montrer l’objet de votre visite (votre passeport) au mécano, qui avec le sourire vous indiquera de son doigt tout noir le fond de l’atelier.
Des doutes ? Allez-y franchement : la vitrine poussiéreuse et fumée cache une équipe de quelques jeunes filles accoudées riant et mangeant. L’une d’elles viendra vers vous et vous demandera dans un anglais parfait en quoi elle peut vous être utile.
Un petit bureau des années 70, une chaise inconfortable, et vous voilà dans l’univers de Lucky, tous services de visas, de permis de conduire, de papiers officiels en tous genres. Au milieu des chaînes de moto, de pistons et de pétarades.
Indiquez la durée de prolongation de votre visa, apportez une photo d’identité et deux jours après, vous aurez votre visa.
C’est le service à la cambodgienne : peu importe l’endroit, on trouve toujours une solution.
Pour trouver le guide touristique de vos rêves : c’est ici !