Un test grandeur nature en Turquie
Mis sur pied en novembre 2005 sous l’égide de la Commission
océanographique intergouvernementale (COI) de l’Organisation des
Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), ce
système sera testé pour la première fois de façon à s’assurer du bon
fonctionnement des flux de communication (paramètre clé du système) entre les
différents organismes impliqués dans ce type de catastrophe naturelle. Ce test va prendre la forme d’un
message qui sera envoyé par l’Observatoire et l’Institut de recherche sismique
d’Istanbul (Turquie) à tous les centres nationaux et les points focaux d’alerte
aux tsunamis de la zone des 31 pays participants. Il s’agit de
mettre en évidence les éventuelles lacunes dans la diffusion des alertes. Les messages seront
diffusés par courrier électronique, par fax et via le GTS, Global Telecommunication System. La rapidité de
transmission des données et la réactivité des centres nationaux sont en effet un
élément essentiel du dispositif d’alerte aux tsunamis.
La Turquie n’a pas été choisie au hasard. Bien qu’il soit très
difficile de prévoir ces événements, les scientifiques estiment que la mer de
Marmara pourrait être le siège d’un tsunami, plus faible que celui du Japon,
mais potentiellement meurtrier en raison de la grande densité de la
population.
Par: Futura-sciences