Selon KPMG, 80 % des ETI ont une activité à l’international. “La taille est essentielle pour tenir le coup à l’international. Celles qui ont le plus de potentiel sont celles qui ont la taille et la trésorerie suffisamment solide », assure Nicole Bricq, Ministre en charge du Commerce Extérieur.
Les ETI sont donc particulièrement et naturellement visées par les mesures qui seront prochainement prises par Ubifrance. Objectif : miser sur un moins grand nombre d’entreprises mais accompagner celles qui ont les reins solides, c’est à dire, les ETI. 800 ETI françaises ont d’ores et déjà été identifiées pour être accompagnées.
Pourquoi la probabilité de succès à l’international est plus forte pour les ETI ?Les ETI ont une structure patrimoniale et des fonds propres abondants : les investissements pour démarrer une activité à l’international sont colossaux et demandent souvent un minimum de 3 ans d’efforts avant d’être rentables. Il faut donc avoir de solides acquis.
Pour autant, les ETI bénéficient de la même flexibilité que les petites entreprises grâce à des circuits de décision plus courts que dans les grandes entreprises et des équipes qui travaillent en synergie, main dans la main.
Les ETI partagent une philosophie commune : elles savent marier compétitivité et ambition tout en misant sur un fort enracinement local. « Les ETI sont assez grandes pour être fortes et organisées. Assez petites pour rester souples, rapides et indépendantes, innovantes et exportatrices », selon l’Asmep-ETI.
Alors, ETI, ne doutez plus, foncez à l’international et allez chercher ailleurs les points de croissance qui vous manquent !
Sources : L’Usine Nouvelle, 17 septembre ; www.asmep-eti.fr/