Alors que PSA Peugeot Citroën est toujours sous les feux de la rampe avec le projet de fermeture du site d’Aulnay, le groupe s’est fendu voici une dizaine de jours d’une communiqué de presse annonçant l’entrée en négociation pour un partenariat à haute valeur stratégique avec le russe JSC Russian Railways (RZD). Le but : accélérer le développement de GEFCO, la filiale logistique de PSA.
Grace à ce partenariat GEFCO pourra en effet continuer dans sa logique d’expansion géographique à l’échelle du monde : Avec la Russie donc, mais aussi l’Europe Centrale et Orientale, la Chine, l’Inde et l’Amérique latine, cette expansion accompagnant bien sûr le développement de PSA à l’international.
Pour cela, PSA a du s’engager à céder 75% de sa participation en échange d’un dividende de 100 millions d’euros, et surtout d’un pacte d’actionnaires garantissant les intérêts des différentes parties, et le respect des engagements en termes logistiques pour PSA, qui a conclu un contrat logistique exclusif de long terme avec GEFCO (tout comme l’a fait General Motors Europe d’ailleurs).
Bien sûr un “processus d'information et de consultation des instances représentatives du personnel” a débuté ; il y aura fort à faire pour rassurer les salariés du groupe créé en 1950, Luc Nadal le CEO de GEFCO nommé en juillet dernier est en toute logique maintenu dans ses fonctions. Présenté comme une assurance de “forte croissance de l'activité” aux salariés, avec pour l’instant le maintien du siège dans l’hexagone, le projet ne suffira peut-être pas à rassurer un personnel auquel on promet que la “continuité du management” sera assurée.