Bref, une aventure s'achève. Une nouvelle va commencer. C'est cool!
Pendant ce temps, d'autres projets d'écriture ont abouti. Dans le second numéro du magazine TANk, qui vient de sortir. Deux interviews, dont celle d'Eric Fottorino, l'ancien patron du Monde. Grand monsieur, à l'écriture raffinée. Dans les contributeurs du magazine, je suis cité en tant que journaliste. J'adore. Je suis venu à l'écriture par le blogging. Mais je dois tout à ceux que j'ai lu pendant des années, que de soit dans Libé ou Rock & Folk. Sans oublier Le Monde. Des pros. Je ne suis qu'un artisan. Un amateur, qui progresse au fil du temps.
Et justement à propos de journalisme, ruez vous sur le numéro d'octobre de Rock & Folk. Pour qui j'adorerai écrire, cela dit en passant. Il y a un papier magnifique de Patrick Eudeline. Rock & Folk vaut son prix, uniquement à cause de l'article mensuel d'Edudeline. Cette fois-ci, il parle des Pussy Riot et de l'attitude punk. C'est quoi être punk? Côté musique, la chose est entendue. Green Day, The Offspring ne font plus peur à personne. C'est pop. On est loin du situationnisme des Pistols ou de la politisation des Clash. Il faut regarder du côté des Dead Kennedys et du toujours actif Jello Biafra pour l'activisme. Etre punk en Russie poutinienne, ce n'est pas une question de musique, c'est un état d'esprit contestataire qui peut vous mener en camp de travail. Mais Eudeline le raconte mieux que moi, avec érudition.
A part ça... Septembre aura été le mois du changement. Le changement c'est maintenant. Ouaip! Fin d'une aventure entrepreneuriale. Début d'une autre aventure dans une agence au réseau international étendu. C'est cool. C'est rassurant. C'est l'occasion de passer trois jours à Londres pour rencontrer le bureau local, le hub européen. Diable, ces damnés Anglois sont toujours au centre du monde global. Et ils ont Jamie Oliver. Difficile de ne pas aller à Londres sans tomber sur un restau signé Jamie Oliver. Côté lifestyle et vie de bureau, les Anglais sont étonnant. Le bureau de Londres de l'agence où j'officie désormais dispose d'un Starbucks dans son hall d'entrée, et d'un mini-pub à l'extrémité de l'open-space. Et le jeudi soir, c'est "free drinks". Etrange sensation que de clore les affaires en cours une bouteille de bière à la main...
Côté musique, deux interviews à retranscrire. Celle de Cerrone, rencontré en juillet à l'occasion de la sortie future d'une compilation de ses meilleurs morceaux, de la sortie de nouveaux, et d'un album de remixes par les DJs qui comptent aujourd'hui. Une rencontre passionnante avec un homme d'une culture musicale impressionnante. Et celle des Bewitched Hands. Belle rencontre avec des mecs et une fille simples, qui cartonnent avec une pop décomplexée. Je ne me serais jamais douté que Reims puisse être un tel vivier de talents rock/pop/electro. A lire bientôt icitte.
Le nouvel album des Bewitched Hands tourne en boucle dans mon iPod. Pure merveille.
Enjoy!