Allez ! Allez! Allez !

Publié le 01 octobre 2012 par Legraoully @LeGraoullyOff

Allez ! Roulez !

De la nourriture bien empaquetée pour oiseaux encagés à ne pas congeler à outrance passe quatre-vingt-dix-sept fois par jour juste en face de chez moi et m’impose sa nuisance sans aucun recours.

Je tique de dire en ces jours cyniques qu’il me semble que je suis parfois trop romantique…me dis-je en regardant passer tous ces trains dans lesquels je brule de sauter…Tisser une toile comme une araignée sous caféine loin des contrées trop urbanisées, uniquement habitées par des personnes sclérosés à cause de la lessive bon marché qui leur frotte la peau toute la journée.

La missive bienveillante qu’on voudrait implanter dans nos pauvres cortex, ne parvient pas à l’arrivée des amateurs de semtex. Elle git depuis bien longtemps sur la coursive d’un bateau échoué, termité à l’excès, que certains se plaisent parfois à renvoyer juste pour s’amuser.

Puisqu’il faudrait attendre que l’on n’ait plus le temps ; de simplement penser à autre chose qu’à ces rêves préfabriqués par l’industrie cauchemar de sa sainteté formé d’une larve mort-née, dont le venin mydriatique peut peut-être te soigner si tu as ton obligatoire couverture santé… Ment Tal à toute une assemblée d’ovins uniquement éclairés par l’électricité superflue de cette journée d’été.

Allez ! Circulez !

Ya rien à voir !

Mis à part, tard le soir, quelque bas noirs filés, mais n’en fais pas toute une histoire !

De nos jours, on ne saute plus sans filet…

S’enfiler sans filer est un gage d’humanité….

Se soucier de ce joli foutoir nous empêche de partir autre part mais de toute façon, il est bien trop tard…

Tu ne t’inscriras nulle part d’autre que dans les livres barbares de guépards ivres qui boitent tard après la bagarre du soir.

Le cœur inique et l’âme qui pique de tout supporter sauf un voyage unique aux confins de cette zone désertique pleine d’antiques pensées chamaniques.

Un jour, une semaine, un mois, un an, une vie…

Toujours la gangrène en toi en rit !

Collaborateurs, erreurs de tous siècles,

Salopards empingouinés sous socle, bossant comme serreurs de fers pour une multinationale incendiaire de vies sincères.

Allez ! Ecoutez !

Les commérages de celles qui veulent réussir même en cage et sans flamme,

Sans nul autre désir que les pires des vices, les pires sévices imposés par d’idiotes insensés se sentant supérieure et croyant disposer d’un cœur plus gros que la norme intérieure.

Ca babille, ça glousse, une chenille rampe à la rescousse.

Leurs églises leurs interdisent de tendre le pouce même si…

Il ne faut pas pousser ! Leurs chants ne sculpte pas que des vieilles pousses ne rêvant que d’obtenir une auréole cotée en bourse.

J’aimerais que ces si rares sirènes sans queues

M’invitent un jour à pénétrer leur monde aqueux.

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