Sa saison 2011-2012 fut pourtant mitigée après des débuts en fanfare. Présent au contre et aux rebonds, il est toujours aussi frustre offensivement et naïf face à des intérieurs plus expérimentés. Baladé par Tim Duncan en playoffs au printemps dernier, Jordan sait qu'il lui reste encore du travail à accomplir.
"J'ai travaillé sur autant de choses que j'ai pu" indique le jeune pivot au site officiel des Clippers. "Vinny et le staff ont engagé un coach pour le shoot, donc j'ai pu beaucoup travaillé avec lui cet été. Pour progresser sur mes lancers-francs, je suis revenu sur ma mécanique, pour apprendre à mieux shooter, pour être plus confortable. Je vois déjà les différences."
Jordan tournait la saison dernière à 7.4pts, 8.3rbds et 2.0ctres en moyenne par match, mais cette saison à venir pourrait être celle de l'explosion.
"J'ai travaillé en un-contre-un contre Blake, Ryan Hollins et Ronny Turiaf, ce qui est bien, car ce ne sont pas des manches en défense."
Ronny Turiaf justement, ne tarit pas d'éloges sur le phénomène physique avec qui il partagera le poste de pivot la saison prochaine chez les Clipps. Jusqu'à tenter une comparaison plutôt (très) osée.
"C'est un monstre. Il est très athlétique, il court très vite. C'est un bon rebondeur, un bon défenseur. Pour moi, et je pèse mes mots, mais il me rappelle le genre de joueur qu'était Bill Russell, qui contre des shoots avec sa main gauche et qui a tellement d'impact sur un match des deux côtés du terrain."
Comme son équipe, DeAndre Jordan sera parmi les joueurs à suivre cette saison. Il fait partie de cette nouvelle génération de pivots très athlétique, mais dont le travail sur les fondamentaux reste important. Le temps joue en sa faveur.