Je vous vois venir… si j’avais écrit « oui » au lieu de « non » dans le titre, j’en imagine déjà certain(e)s orientant mon sujet vers la bague, la robe et la pièce montée… Pas vrai ?
J’aurais effectivement pu remplacer ce « non » par un « oui », cela aurait eu le même effet, mais étant donné que j’ai toujours eu plus de facilité à dire « non », je campe sur mes positions…
« c’est une poupée qui dit non, non, non…. »
Voilà mon obsession du moment. Alors que j’étais en conversation (que je pensais anodine) avec mon boss il y a peu de temps, il me posa une question qui entraina une réflexion… Devais-je y répondre par l’affirmative ou par la négative ? Après une certaine évaluation des dégâts, je décidais de dire « non », car la négative me permettait de ne pas m’étendre en explications que je jugeais plus qu’ennuyeuses pour lui…
Et sa réponse à mon « non » continue de me surprendre… Son raisonnement quant à mon hypothétique « oui » me glace encore le dos… Si je l’avais prononcé, mon avenir « professionnel » aurait basculé. A l’heure où je vous écris, je ne serais peut-être plus à cette même place…
Sans entrer dans les détails, après cet entretien qui était finalement loin d’être anodin, je suis repartie dans mon bureau et j’ai sangloté (discrètement, mais quand-même)… il fallait que j’évacue et je n’allais certainement me montrer affaiblie face à lui…
Quelques heures après, mon boss a fait comme si de rien n’était et nous avons repris une activité normale… enfin presque…
Car depuis, je pense et repense au pourquoi du comment trois lettres peuvent tout changer. Je sais, je ne vis pas un drame, loin de là… j’ai beau être une sanguine jusque là je suis parvenue à gérer ma vie pas trop mal… Mais quand-même…
Evidemment la pensée du non devant l’autel vous effleure à tous l’esprit, vous savez que ça n’arrive pas que dans les films… je connais quelqu’un à qui s’est arrivé… Se faire « planter » en bas des marches de l’église avec le bouquet et tout le tralala… quel cauchemar !
Mais en y réfléchissant bien, je me dis qu’il y a de nombreuses situations où, pour un petit grain de sable dans l’engrenage, tout peut déraper et virer à la catastrophe intégrale. D’un autre côté, tout peut aussi se transformer et aboutir à un « happy end ».
Tout est une question de choix.
Nos vies entières sont gouvernées par nos choix, bons ou mauvais, mais il faut toujours choisir…
Ah les choix, mes choix personnels… Ceux que j’ai pris, ceux que je n’ai pas pris, ceux que j’ai laissé prendre, ceux que je peux encore prendre…
Rien n’est fait, tout reste à faire, la vie entière reste une succession de choix qui font ce que nous sommes, qui nous accompagnent sur le chemin de la vie.
J’appartiens à cette catégorie de personnes qui pensent qu’il vaut mieux avoir des remords plutôt que des regrets, car regretter, c’est ne pas avoir fait de choix.
Et savoir dire « non », c’est, faire un choix !
Belle semaine à tous jalonnée de choix…