Gyzmo et Rouky
Je sais qu'il y a déjà eu pas mal d'article à ce sujet, mais j'ai vraiment envie de vous faire partager le quotidien des miens.
Donc la journée comme à 6h avec le réveil du Loup, Loup qui met qui met quand même un certain temps à se lever. Mais en général, je me lève dès que j'entends le réveil sonner.
Les chats m'attendent donc derrière la porte, prêts à me suivre.
Pendant que Gyzmo va se planquer sous le canapé, Rouky me lâche pas d'une semelle. Il connait mon parcours par coeur et me devance donc sur le chemin.
C'est ainsi qu'il va se planter devant la porte des toilettes, s'engouffrant dans la pièce dès que j'ouvre la porte. Il va tourner en rond, me monter sur les jambes, se frotter partout en attendant que j'ai finis mon pipi du matin.
Ensuite, dès que je sors il file à la cuisine, espérant croquettes et câlins. Je le rejoins donc, préparant le café du Loup. Mais le chat ne reste pas en place, voyez-vous. Il ouvre la porte fenêtre du balcon et file vers son arbre à griffe avant de revenir aussi sec dans l'espoir, vain, que je lui donne ses croquettes.
Une fois le café près, on retourne tous les deux dans le salon pour réveiller le Loup. Mais ça va pas assez vite alors viens le moment tant attendus de la franche galopade (entendez par là, courir de partout en faisant des bonds pas possibles).
Une fois le Loup partit au boulot et moi sur le canapé regardant mes mails en petit déjeunant, Gyzmo daigne enfin sortir et commence le quart d'heure (mais qui dure bien une demi-heure une heure) de folie. A savoir courir dans tous les sens, s'arrêter le dos rond, la queue en point d'interrogation, oreilles à l'horizontales et yeux de fous. Je bouge ou grogne (je fais exprès, je précise) et voilà Rouky partit comme un taré, se mangeant murs et portes dans les virages en miaulant.
Moment de calme avant que Gyzmo, qui était simple spectateur, ne s'attaque à Rouky par un coup de patte judicieusement placé lorsque le roux passe devant lui.
Et ainsi donc c'est repartit pour une séance baston à grand renfort de griffes, crocs et course poursuite.
Puis je me couche en gueulant un peu si le bordel continue. Là ils se calment, chacun sur son fauteuil (ou se partageant le même fauteuil) ou Rouky sur le fauteuil et Gyzmo sur l'accoudoir du canapé.
Dodo jusqu'à midi, avec un ou deux passage par la case caisse, gamelle et câlin par moi-même.
Je mange et là c'est truffe en l'air à l’affût du moindre bout de nourriture qui pourrait éventuellement tomber.
Ensuite ils s'installent peinard sur le fauteuil, Rouky toilettant consciencieusement Gyzmo, qui apprécie moyen l'exercice, et dodo jusqu'au retour du Loup.
Le Loup de retour, Gyzmo se précipite sur le canapé et se blottit contre lui (depuis que je suis enceinte il me fuit niveau câlin) en ronronnant comme un sonneur.
Rouky, pour pas être en reste, me grimpe dessus et réclame des câlins, quelque soit mon activité du moment, allant même jusqu'à se coucher sur le PC pour bien me faire comprendre que bon, y'a priorité là.
Ensuite vient le manger du soir qui est, je ne sais pas pourquoi, source de folie de Rouky, où il recommence sa course folle à travers tout l'appartement.
La soirée se passe sans encombre mais quand vient l'heure de se coucher, c'est pas rare de les entendre courir comme des malades dans tout l'appart' en jouant avec tout ce qu'ils trouvent (pourquoi se faire chier à acheter des balles quand on a un grain de litière à portée de pattes?).
Si on a pas gueulé avant, ils se calment tout seul au bout d'une heure environs et se couchent tranquillement sur le fauteuil, en attendant le réveil du lendemain.
Ainsi en va la vie de nos chats.