Il ne faut jamais dire jamais. Je m'étais juré de ne jamais écrire une ligne sur BB Brunes. Pourquoi? Parce que des têtes à claque qui veulent jouer les gros bras rockers ne font jamais un grand groupe de rock. Ca c'est dit et c'est fait!!
A la sortie du premier album, tous les espoirs étaient permis. Mais à la première écoute on comprend que le gang parisien se perd sur des barrés faciles, et trop faciles. Cela ressemble ... à un subterfuge pour réussir à "mettre les filles à genoux".
Au passage, ils rencontre le grand frère Nagui qui les invite à faire du bruit sur Taratata. "Dis-moi" (sorte d'Elmer Food Beat à l'ère du politiquement correct) nous apprend qu'Houna "a de la place pour trois". Attention les filles, ces garçons ont des talents de jeunes précoces!!
2010 est l'année de la révélation des talents poétiques du groupe. "Nico teen Love" (même moi je l'avais trouvé celle-là!) sort dans les bacs. Les jeunes se mettent à la fumette mais nous rappelle qu'ils viennent à peine de sortir de leur crise pré-pubère en jouant au circuit voiture (chasser la nature et elle revient au galop).
A croire que l'esprit poétique de BB Brunes a mal été compris par le grand public. L'album réussit une petite 13ème place dans les charts français et 31ème en Belgique.
En 2012, ils ont enfin compris l'essence tête à claque du groupe. Houna se rebiffe. Fini les jeunes filles qui descendent les chandails et se mettent à genoux. "Coups et blessures" respire la maturité ....post-adolescente.
Blague à part, la critique est trop facile. Il n'y a rien de pire que d'avoir du talent dans cette société qui se veut jeuniste mais qui déteste que l'élève dépasse le maître. On se réjouit de vous voir grandir dans le rock les gars!
A+
Thôt