Le 30 septembre 2012
Courriel :
Objet :
« Au secours, Sarko, reviens ! »
Monsieur Éric Brunet
RMC
12, rue d’Oradour sur Glane
75015 Paris
Courriel sur site :
[A l’attention des directions et rédactions de BFM (Philippe Manière et Hedwige Chevrillon notamment) et de RMC Info (Jean-Jacques Bourdin en particulier) ainsi que des bien-pensants censeurs conformistes autoproclamés Grandes Gueules (Alain Marschall, Olivier Truchot, Bernard Debré, Claire O’Petit, Daniel Rémy, Didier Giraud, Étienne Liebig, Franck Tanguy, Franck Tapiro, Johnny Blanc, Karim Zéribi, Jacques Maillot, Jean-Claude Larue, Marie-Anne Soubré, Pascal Perri, Patrice Gourrier, Sophie de Menthon, Sylvain Grandserre, etc.), qui colportent les mensonges et les « croyances au miracle » de la pensée superstitieuse « politiquement correcte » du jour dans tous ses modes d’expression, sans jamais avoir pour autant l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond]
« Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal quand il sait la vérité se fait le complices des escrocs et des faussaires. » [Charles Péguy, Tempête sur l’église de Robert Sénon]
« Le cri de joie spinoziste est un cri de guerre contre les superstitions. » [Balthasar Thomass, Spinoza, le maître de liberté]
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et ne pas faire écho de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » [Jean Jaurès, Discours à la jeunesse, 1903]
Monsieur,
Au cours de votre émission « Carrément Brunet » du 28 courant, vous avez laissé envisager au vu d’un propos de Bernadette Chirac et des mauvais sondages de François Hollande, moins de cinq mois après son élection, que les Français ne tarderaient pas à regretter Nicolas Sarkozy, voire à souhaiter son retour en 2017.
Or vos propos ne peuvent pas me fournir une meilleure occasion de vous rappeler ma lettre du 20 mai dernier, expédiée depuis la Thaïlande par les services de Net Correspondance mais toujours sans réponse à ce jour, malgré l’adresse Internet y figurant.
Pour mémoire, sous l'intitulé « Courrier à François Hollande », cette lettre visait à vous faire part, en une vingtaine de pages avec les documents annexés, de celles adressées au candidat socialiste depuis le 6 octobre 2000 jusqu'à la campagne présidentielle 2012 pour dénoncer sans relâche les mensonges et les « croyances au miracle » sur lesquels il a prospéré durant plus de dix ans pour parvenir à la magistrature suprême.
Pour ce faire, il n’a eu de cesse de tromper et manipuler constamment l’opinion, tout particulièrement nombre des soi-disant "élites" d’aujourd’hui, parmi lesquelles des faiseurs d'opinion notoires, tels Le Monde et même Le Figaro, mais aussi les prétendues "Grandes Gueules" de RMC ainsi que desoi-disant intellectuels et pseudo-philosophes, au premier rang desquels Bernard-Henri Lévy dont l'honnêteté et le courage intellectuels sont en tout point semblables au sien, comme suffit à le prouver le courrier à son intention adressé depuis le 30 mai 2000, mais toujours sans réponse à ce jour, en dépit de mes gravissimes accusations de lâcheté et malhonnêteté intellectuelles – vous avez dit "philosophe", alors que ses propos en font un "philosopheur", ainsi que l'établissait le texte joint, Mensonges et lâcheté des élites ? !
En raison de votre silence d’alors, vous ne pourrez pas vous dédouaner d'avoir contribué au succès de François Hollande, malgré ma mise en garde allant même jusqu'à l'accuser de débilité intellectuelle au seul vu de certaines de ses déclarations, où il parlait de « cette gauche qui veut changer le monde et qui sait comment le changer », en promettant de « réenchanter le rêve français », et allant jusqu’à dire : « Avec moi, demain sera meilleur qu’aujourd’hui, je vous en fais la promesse », comme chacun peut déjà s’en rendre compte.
Je n’oublie pas non plus vos confrères des Grandes Gueules, tout aussi autistes que vous à quelques exceptions près, qui n’ont eu de cesse dans leur émission de dénigrer Nicolas Sarkozy, au point d’en faire un feuilleton quasi-quotidien mais sans jamais avoir l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond, comme l’établit l’abondant courrier à leur intention, toujours à votre disposition.
Pour conclure, je ne peux manquer de souligner que j’ai mis au défi François Hollande, durant la campagne présidentielle, de confronter en justice sa vérité et la mienne, ce que j’attends toujours en vain, mais il est trop tard maintenant car les dés sont pipés depuis lors.
Je n’ai guère de doute que ce courrier restera sans réponse sur le fond, mais je vous remercie néanmoins de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire.
Annexe : I - Lettre du 20 mai 2012
II - Vérité éternelle absolue versus mensonges et lâcheté des élites du XXIe siècle