- que près de 20 millions d’arbres sont abattus, en Chine, chaque année, pour produire 45 milliards de baguettes. Lançons un concours, qu’on pourrait appeler, je ne sais pas, sursaut économique, redressement productif ou érection prolifique, peu importe, un concours à idées. Des cons à court d’idées, y’en a, mais y a-t-il un convaincant voulant devenir vainqueur, un persuasif qui veut percer, ou au pire, un ancien vendeur d’aspirateur dans la salle ? Quelqu’un qui pourrait persuader ce milliard et demi d’acheteurs potentiels que les baguettes en plastique sont pratiques non toxiques, valables et lavables, ou, que la fourchette a fait ses preuves. Essayer de planter des baguettes dans une main dont le bras prolonge l’épaule qui soutient la tête d’un mec qui vous a énervé ! Le marché à couvert est ouvert. Sauvons la France, parlons chinois !
- qu’une norme promulguée par le conseil municipal de Pékin début 2012 impose une limitation, de 2 mouches maximum, dans les toilettes publiques de la capitale chinoise. Le monde merveilleux des WC non mixtes ! Women d’un côté, Cesmessieurs de l’autre. Certains y viennent équipés, soit avec du papier hygiénique personnel et propre, et vice versa, soit avec un journal en cas de manquement d’essuie-presque-tout ou de fluidité réduite et donc de temps à tuer. Certains y viennent en apnée, d’autres en courant, quelques non sportifs à reculons, contraints et forcés, alors qu’ils n’y tiennent pas mais parce qu’ils ne tiennent plus. Mais on en voit rarement y entrer avec une tapette. A mouches ! A Pékin, respect de la loi oblige, c’est chasse à l’insecte avant de pouvoir la tirer ! A moins que les vrombissantes bestioles fassent le sale travail elles-mêmes, des duels de mouches pour qu’il n’en reste que deux. Quoi qu’il en soit, des opportunités d’embauches existent. Mi dame-pipi, mi homme tue-mouches, qu’on organise les reconversions et envoyons des intérimaires téméraires karchers à diptères. Sauvons la France, parlons chinois !
- que le myriagone est un polygone à 10 000 côtés possédant 49 985 000 diagonales et que le yottamètre correspond à 10 puissance 24 mètres soit un quadrillion de mètres, 1 000 000 000 000 000 000 000 000 de mètres pour être précis. Problème mathématique du dimanche matin : dire si les chinois sont suffisamment nombreux pour créer en s’allongeant au sol un myriagone de 33 yottamètres carrés. Pourquoi 33 ? Parce que 3 ! Lorsqu’on écrit un triptyque, le chiffre compris entre deux et quatre a une importance considérable. Et, lorsqu’on écrit un triptyque qui souhaite tenter d’essayer de se risquer à être cohérent, le lien entre les sujets traités dans la première et deuxième partie doit se retrouver dans la suivante et non moins dernière. Ainsi, la Chine étant à l’honneur par un hasard tout à fait fortuit aujourd’hui, je ne sais nems pas pourquoi, alors que je ne porte pas de bigoudis d’automne, l’Empire du milieu se retrouve donc au centre de mes tribulations chroniques, traçant la route, excusez-moi du peu, vers la solution à tous nos maux, l’éradication du chômage et de notre dette avec un seul mot d’ordre. Sauvons la France, parlons chinois !