En ces heures dramatiques où se joue sur l'échiquier mondial d'une globalisation hégémonique, galopante et sauvage le sort d'une Europe, empêtrée dans ses contradictions tant linguistiques que politiques, régionales, monétaires, philosophiques et culturelles, il nous a paru utile, voire fédérateur, de ramener en pleine lumière deux penseurs majeurs de notre civilisation dont les théories économiques, publiées l'une à la fin du XIXe siècle, l'autre dans les années 60 du siècle passé, ont bouleversé à jamais le paysage socio-lucratif de notre environnement sociétal.
L'un s'appelle KARL MARX, l'autre RAYMOND BARRE.
Résumer en quelques lignes une oeuvre aussi importante que celle de M. R.BARRE serait un travail de sisyphe. Nous nous contenterons d'analyser ici l'un des volets majeur de sa théorie : la fonction de coût des produits (notamment les matières premières) et comment elle influe sur la croissance d'un pays moderne (entendre par « moderne » un pays riche, industrialisé, non-communiste et de préférence à dominance de population blanche ou indo-européenne)
Voici en quelque lignes grossièrement tracées comment cette fonction se développe et s'articule:
« Si l'on introduit sur un marché quelconque tel que le marché financier à terme ou celui des bien d'équipement (mais sur le marché de Saint-Pierre de Maineville – 76- ça marche également) une quantité Q 1 égale à +/- 75 et équivalant à un investissement brut de 100 (ce qui n'a aucune espèce d'importance pour la suite du raisonnement), alors que la demande de ce même bien, une fois transformé en produit fini, n'est que de 230 grammes par semaine et par habitant, à laquelle s'ajoute une recherche marginale sustentatoire de 1/75 x 100 (a+B/x)*, la propension matinale à consommer croît en fonction inverse de la capacité de la France qui se lève moins tôt en raison de son accession au chômage de masse à désirer plus pour manger moins. »
*Cette unité de mesure ne s'applique qu'aux biens alimentaires. Il est bien évident que, pour les chaussures par exemple, on comptera en pieds (1 pieds = +/- 33 centimètres)
Cette récession est donc le résultat de ce qu'il faut bien appeler désormais « le coût de Barre »
Cette vision fût longtemps admise dans la totalité de sa posalité objective par la plupart des analystes, spécialistes, conseillers et experts de tous bords et de toutes obédiences (mais, ne le sont-ils pas tous un peu ?) et certains auteurs neo-pragamatiques en vogue aujourd'hui (ou à redécouvrir, mais c'est une autre histoire) s'accordent même à lui trouver une certaine saveur sucrée (discrète, certes, mais tout de même présente).
Mais quand même, économiquement, c'est plutôt fâcheux.
notion capillaire du système pileux notion de pilier du système capitaliste. C'est dans le très méconnu « à cause du peuple, traîté du bonheur des masses malgré elles » que Marx nous livre une esquisse de réponse ante-économicus à la drastique fonction de coût de notre ancien Premier Ministre-Economiste-Député-Maire-Sénateur-Professeur d'économie à l'Université de Lyon 4.
« En fait, explique K.M, le blocage dû au prix ne fait que traduire la nécessité fondamentale de bien alimenter le circuit économique au départ, c'est à dire d'agir sur la capacité musculaire de la force de travail du prolétariat et, surtout, d'entretenir sa croissance dans sa forme la plus dynamique. Il suffit donc, alors, de trouver la « nourriture » adéquate, susceptible de redonner à chacun des acteurs de l'économie défaillante l'énergie qui lui faisait défaut. »
Ce qui nous permet aujourd'hui de clamer bien haut :
le coût de Barre, Marx et ça repart !
la semaine prochaine : penseurs et pensements : F.de Closets : « Halte au Plus !!! » ou « la Plus Petite Commune Idée à l'usage du Plus Grand Commun Dénonciateur »
Robert Humbley
Du même auteur « Le miroir aux allumés »