J’ai déjà commenté cette enseigne de passeur, mais ce n’est pas cela qui m’amène à en reparler Simplement, pour bien faire, les services culturels de la ville ont jugé bon de rajouter un panneau précisant qu’il s’agissait d’une enseigne de poissonnier, de manière affirmative. Le problème, c’est qu’au même endroit, quelques mètres plus loin, un autre panneau, plus ancien, présente la phrase de manière interrogative, pour préciser et résoudre l’énigme dans le corps du texte, et expliquer qu’il s’agit de l’enseigne d’un passeur de Seine, bien que l’enseigne a ensuite été reprise par une boutique. Je ne comprends pas ce cafouillage, d’autant plus que le panneau qui trivialise l’histoire est plus récent, et doublonne avec le panneau plus ancien et mieux informé, qui montre clairement que c’est un passeur, puisque l’allégorie lui fait même transporter le christ au-delà du fleuve.
Si quelqu’un peut m’expliquer ce grand mystère de la signalétique culturelle, et pourquoi on a eu besoin de doublonner les panneaux pour les journées du patrimoine, avec de telles contradictions.