Alyah avec Pio Marmaï: Un peu déçue

J'avais lu de supers critiques sur le film Alyah (qui signifie émigration vers Israël) ave Pio Marmaï.
L'histoire avait l'ai pas mal: Un petit dealer parisien décide de refaire sa vie en allant ouvrir un restaurant en Israël. Mais avant ça il doit quitter sa petite amie Jeanne, et son frère Isaac, dont il est très proche depuis le décès de leur mère.

On s'attend donc à quelques scènes d'émotions...
Là -dessus on n'est pas déçu: il y en a. Les scènes de complicité et d'amour entre Jeanne et Alex sont très belles. On croit vraiement en leur histoire.
On est convaincu aussi par la relation amour-haine entre les deux frères. Ce petit frère qui serait prêt à tout pour "sauver" son grand frère, même quand celui-ci lui ment, le vole... Bref ce fameux lien entre frères et soeurs qui dépasse la raison.
Mais on s'attend aussi à quelques scènes d'espoir.
Or vu que ces chacune de ces deux histoires finissent mal (non, je ne dévoile pas la fin, on l'imagine dès les premières minutes du film!), on ressort un peu plombé de cette séance.
Surtout, alors que l'on s'attendait à voir un film qui se passe, en partie du moins, à Tel-Aviv: sa magnifique plage, ses bars et restos branchés...  En fait on ne voit que quelques images de la ville. Qui ne font pas vraiment envie d'ailleurs.
Et on finit par se dire: tout ça pour arriver là?
Bon, avouons quand même que, 1h30 avec Pio Marmaï sur grand écran... On n'a pas complètement perdu son temps! (Je vais voir si mon mari me lit....;-))