Pour clôturer cette semaine riche en rebondissements climatiques, je vous propose une petite séance dans les salles obscures.
The We and the I est tout simplement le nouveau film signé du grand Michel Gondry, le plus américain des artistes (oui artiste ! j’insiste! ) français. Après nous avoir fais rêvé dans Eternal Sunshine Of the Spotless mind, après nous avoir fait rire dans Be kind Rewind, ce nouvel opus nous plonge dans une réalité on ne peut plus … tangible !
Je ne sais pas pour vous, mais mes années collèges remontent à … oulah … au moins une bonnes dizaines d’années … Hum … Ça remonte quoi… Pourtant en regardant ce film je me suis retrouvé plongé en plein dedans.
Pour faire claire : La caméra suit un groupe d’élèves du Bronx rentrant chez eux en bus pour profiter des vacances d’étés tant attendues. La caméra ne quitte à proprement parler pratiquement pas le bus. Un huit clos en somme. Au fil du parcours du bus les langues se délient, des destins se nouent, des enfants grandissent. Les adultes ne sont que des faires-valoir pour les jeunes élèves car ici les stars sont clairement les (très) jeunes (et très doués) acteurs incarnant les différents élèves. On peut reconnaître tout les shémas d’une salle de classe dans ce bus, avec les brutes épaisses peut être pas aussi cons qu’ils en ont l’air, les futures stars des podiums en mal d’amour et d’attentions, les discrets qui n’en pensent pas moins, ou encore des gentils paumés.
En un peu plus 1h40 que dure le film je me suis revue pas loin de 10 ans en arrière. Les modes vestimentaires ont (quelques peu) changé, les portables sont apparus, les réseaux sociaux aussi, mais au final tout reste pareil. Non seulement le talent des jeunes comédiens est bluffant (nan mais ils savent tout faire ces américains…), mais ce film est aussi extrèment touchant tant il est criant de vérité et de naturel. Un de mes coups de coeur de la Rentrée.
Bon film,
Bon Week-end à tous !
L.