Cybergeddon // Saison 1. 9 épisodes.
BILAN
Cybergeddon est une web-série créée par Anthony E. Zuiker, le grand créateur de CSI (autrement dit Les Experts en français). Diffusée sur Yahoo.com pour le monde entier, cette petite série nous
offre une petite histoire classique de téléfilm du samedi après midi (qui pourrait rappeler celle de Die Hard 4 et son black-out). Même si le tout n'est pas particulièrement excellent, voire
truffé de facilités, on se laisse rapidement prendre au jeu. Outre le logo de la série ressemble à celui de Revolution (et le thème de black-out ou "Cybergeddon" est un peu la même chose
finalement), j'ai trouvé ça assez agréable à suivre. La petite Missy Peregrym (Rookie Blue), malgré qu'elle ne soit pas totalement convaincante dans le rôle de Chloe Jocelyn reste une femme
d'action efficace. Elle se retrouve en face à face avec Olivier Martinez (le plus français des australiens) qui, dans la peau de Gustov Dobreff reste un personnage rigolo et futé que j'ai
beaucoup apprécié. Ce que j'ai bien aimé dans l'interprétation qu'il donne de ce personnage c'est qu'il y a un côté joueur qu'il sait parfaitement transparaitre sur son visage.
Aidée de son coéquipier, Frank Parker, et de Chase Rosen, un virtuose du hacking placé derrière les barreaux, l'agent Chloe Jocelyn enquête sur une série de cyber-attaques apparemment sans
lien. Ensemble, ils sont déterminés à démanteler, avant qu’il ne soit trop tard, le réseau mondial de cybercriminels dirigé par Gustov Dobreff. Dans un monde où nous sommes tous connectés par le
Web, tout le monde court un risque…
Dans ce cas, il va falloir aller beaucoup plus loin et creuser un peu plus les sujets (et les personnages). Le tout reste assez mal géré et c'est bête car le sujet de base m'excitait, un peu
comme avec Die Hard 4 (qui est à mon sens un film assez raté du point de vue scénaristique en tout cas). Finalement, que dire de plus sur Cybergeddon si ce n'est que cette petite série en 9
épisodes de 10 minutes reste un divertissement honorable du samedi après midi. Vu les uns à la suite des autres, on a donc un petit téléfilm d'une bonne heure et demie. Même si il n'y a pas de
quoi sauter au plafond, si l'on se laisse prendre au jeu cela peut vraiment bien fonctionner. Olivier Martinez reste égal à lui même et c'est ce qu'il faut retenir (je trouve juste dommage que
Cybergeddon ne se la joue pas aussi osée que dans Taking Lives où Olivier se permettait de coucher avec Angelina Jolie sur le coin d'une commode).
Note : 4/10. En bref, un divertissement correct mais assez mal scénarisé.