Bonjour @Ezpeletar, ou comme on dit chez toi, Egun on !
- Un petit mot en basque, région où tu habites, pour commencer ?
Egun on également ! (« Bonjour ! »)
- Peux-tu nous présenter ton parcours professionnel ?
Après des études secondaires dans le dessin industriel et un Bac Technique ratés, je suis parti 2 ans dans l’Ecole de Peinture en Lettre et de Décoration Derval à Surgères, alors considérée comme une des meilleures écoles de peinture en décoration avec l’école Vanderkelen en Belgique. J’y ai obtenu un CAP de peintre décorateur.
Puis, j’ai enchaîné avec des études en graphisme sur Paris. Mon tout premier travail a été d’être peintre en décors pour Canal+ qui était à l’époque la toute nouvelle chaîne. L’ambiance y était excellente. J’ai notamment travaillé sur les premiers décors des “Nuls” !
J’ai ensuite intégré de petits studios graphiques, ma meilleure époque. J’y ai rencontré des passionnés. L’informatique n’était pas encore arrivé alors on travaillait comme des fous mais c’était génial ! Au début, je changeais de structure à peu près tous les ans. Ceci m’a permis de de toucher un peu à tout : stand, packaging, pub, graphisme, illustrations, décors, photo, figuration, et autre.
C’est seulement par la suite que je me suis spécialisé dans le marketing publicitaire, mais tout en restant toujours dans de petites structures. Et c’est lors d’un séminaire au Pays Basque en 2002, avec l’agence Next Step que j’ai tout plaqué à Paris pour finalement m’installer à Espelette et créer mon studio graphique : Les Contrebandiers, non sans avoir eu une grosse mésaventure avec une agence locale…
- Tu es un membre récent sur Creads, puisque tu n’es inscrit que depuis janvier, et tu as déjà gagné deux concours de print donc le concours du Mercator ! Que ressens-tu ?
Tout simplement content d’avoir su enfin répondre correctement à la demande des clients et d’avoir eu leur reconnaissance. Et un grand merci et bravo aux votants. Spéciale dédicace à mon fan club dont je suis également fan ! Je me suis très vite rendu compte, dès mon inscription, qu’il allait y avoir une sérieuse concurrence sur tous les concours, au vu des nombreux talents présents sur Creads.
- Que penses-tu de la version finale du Mercator ?
Je ne l’ai pas encore vu imprimé mais je suis plutôt satisfait du résultat final, même si nous nous sommes quelques peu éloigné de la version initiale. La trame générale a été gardée. Le retravail a été long, mais bénéfique pour arriver à la version finale. Le rose fluo et les vernis devraient avoir un bel impact en librairie. Après, le meilleur est à l’intérieur !
- Tu as également réalisé la dernière affiche de Apo-G Agencement en jouant la carte de l’humour. Est-ce que c’est un élément important selon toi dans la communication ?
L’humour est un élément très important dans ma vie déjà, alors dès que je peux en pimenter mon travail, je ne m’en prive pas. Encore faut-il que le client adhère. C’est ce qu’il s’est passé avec APO-G. Ils ont de suite été emballés. Un grand merci également !
Sur ce projet, j’ai travaillé en team avec une jeune et talentueuse rédactrice également inscrite depuis peu sur Creads. Je tenais donc à la remercier et à l’associer à ce travail.
- As-tu en tête une campagne de communication que tu as trouvée particulièrement drôle, ou qui au contraire a fait un flop ?
Je ne peux m’empêcher de citer et de revoir dès que je le peux les pubs pour la bière « Kriek Bellevue ». Donc si je peux en faire partager quelques une avec vous tous, c’est avec grand plaisir ! A consommer sans modération.
Sinon, je suis toujours aussi fan de la publicité interactive pour Tipp-ex. Un autre grand moment de publicité et d’humour !
- Qui aimerais-tu voir prochainement dans Paroles de créa ?
Parole à une femme et à mes voisins et amis espagnols. Pourquoi pas une jolie Créadienne Catalane…
- Un petit mot ou un petit diction pour la fin ?
« Izan gabe eman dezake gun gauza bakara da zori ona »
(« Le bonheur est la seule chose que nous puissions donner sans l’avoir »)
Milesker ! Adiooooooooooooo ! (« Merci et Salut ! » J’insiste sur les “o” car quand on se le dit, on le chante et le fait durer !)
Adio Ezpeletar !