Albin Michel, 3 janvier 2007, 300 pages
Résumé de l'éditeur :
Chargée de procéder à l'inventaire d'une demeure du New Hampshire, Faye Travers remarque parmi une étonnante collection d'objets indiens du XIXe siècle un tambour rituel très singulier. Emue et troublée par cet instrument, elle se prend à l'imaginer doté d'un étrange pouvoir : celui de battre au rythme de la douleur des êtres, comme en écho à la violente passion amoureuse dont il semble perpétuer le souvenir...
Mon avis :
Voici un roman envoûtant : roman chorale dont les 4 parties font vivre des personnages différents, tous reliés par un tambour ; roman sur l'amour toujours compliqué : homme-femme, mère-enfant ; roman sur le poids de la culpabilité.
Un roman qui m'a charmé, même si il peine à démarrer, à mon avis. Nous n'entrons réellement dans le vif du sujet qu'au second chapître qui vient tard. Puis tout se met en place, le tambour apparaît.
Nous est alors décrit sa génèse, puis son abandon et enfin sa destinée future.
Un roman très musical. Il est d'abord beaucoup question de la musique classique qu'écoute Elsie, la mère de Faye, qui rythme ses journées. Puis, bien sûr, il est question de la musique du fameux tambour et des chants, perdus puis retrouvés. Et des hommes et des femmes porteurs del atradition selon ses capacités.
Un très beau roman sur la vie, toujours la plus forte.
Je suis sous le charme ? Oui, je crois..... Mais pas un coup de coeur, toutefois, à cause du style de l'auteure.
L'image que je retiendrai :
Celle du tambour, bien sûr, et de ce qu'il contient...
C'est vrai que l'histoire met du temps à démarrer, mais c'est un peu pareil avec tous les romans de Louise Erdrich, elle prend le temps d'installer toutes les composantes de son récit.