On peut lire les sorties de la rentrée d’automne, mais on peut aussi préférer d’autres livres, et même classiques, ou dans d’autres langues. C’est ce que j’essaie de faire au fil du temps, “de patience”, de lire des livres en allemand, une langue dont j’ai reçu l’enseignement à l’école, mais que je n’ai jamais pu maîtriser. Pourtant, ces bases apprises me permettent d’apprécier la lecture assistée par traduction, je cherche beaucoup de mots, puis je relis la page, et elle devient claire comme du français, je peux ainsi connaître directement le style de l’écrivain que je n’ai lu qu’en traduction.
On a tous connu Thomas Mann par les films de Visconti, inspirés par son oeuvre dans leur atmosphère, puis on l’a lu en français. Ce qui le définit est le trouble, le trouble dans ses émois, mais aussi dans sa création. L’artiste souffre, l’artiste a une exigence, il se retire de la vraie vie.