Depuis plusieurs mois déjà, on voyait ses branches mourir l’une après l’autre :
Il avait été haubané, résistant finalement aux coups de vent, même aux rafales de ces derniers jours :
Mais on ne peut plus rien pour lui. L’immense cèdre du Liban, planté dans le Jardin Public de Bordeaux en 1858, est bouffé de l’intérieur par des champignons. Il pourrit peu à peu, risque de s’effondrer. Un périmètre de sécurité a été installé, d’abord pour protéger l’arbre en évitant le piétinement à proximité de ses racines, un peu comme on impose le silence dans la chambre d’un grand malade. Et puis vint le deuxième périmètre, cette fois pour protéger les visiteurs. L’arbre va tomber, comme dans la chanson de Cabrel. Il va tomber de vieillesse, un panneau explique très bien tout ça.
Il sera bientôt abattu, puis remplacer par un petit jeune en 2013. Il est question qu’une sculpture prenne sa place entre le moment où il sera détruit et celui où le nouveau sera planté, une sorte d’hommage finalement.
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