Concert prévu à 20 hs, ouverture des portes à 19:57'!
The story repeats itself, un hémicycle dépeuplé lorsque, à 20:05, le support act montera sur scène ( les Bruxellois se pointeront à 21h sans remplir le théâtre).
alias Renée Sys, que tu apprécias au Music Village par un froid midi de févier 2010.
Depuis Renée ( le nom du groupe) a fait du chemin et s'est trouvé une place au sein de l'imposante armada de pop bands flamands de qualité.
Un album loué des deux côtés de la frontière linguistique ( 'Extending Playground') et des concerts sur les plus belles scènes du royaume ( notamment avant Isobel Campbell/ Mark Lanegan).
Ils sont cinq sur le podium, Upright bass: Gunter Deleu/ Percussion: Pieter Elias/ Cello: Eva Bruneel/ Keys: Stijn Engels/ Vocal and Guitar: Renée Sys, pour nous distiller une pop légère aux forts accents jazzy, la douce voix et l'approche sympathique de la blonde Renée ayant vite fait de conquérir l'assemblée.
Après le gig de 40', le CD trouvera pas mal d'acquéreurs.
Un boîte à musique désuète sert de décor sonore pour la ritournelle murmurée 'The Fear' .
Les musiciens entreront en action avec la suivante, l'élégant smooth jazz 'Ferdinand', beau comme du Katie Melua .
Une plume pour le travail subtil du pianiste.
'Tik a Tak' pour un réveil en douceur, avant que Stijn n'ouvre le fragile ' Little Soldier , une tendre berceuse permettant la mise en évidence des talents de Mr Deleu et de la douce Eva.
Amatorski goes jazzy.
'Bellydancer' a été composé pour un documentaire consacré à l'obésité, un recette de cheese cake m'a inspirée.
Raffinement extrême pour un sujet épais, une voix d'une pureté limpide et un toucher de piano délicat.
Un détour campagnard, 'Choir of heavenly sheep', comme l' histoire se déroule à l'aurore, je vous demande de remplacer les merles, troglodytes et autres passereaux pour créer l'ambiance bucolique.
Tu ne sais pourquoi, mais ce titre champêtre te fait penser à David Dundas.
Nous sommes arrivés tardivement au Bota car nous avons été retenus à la VUB où nous avons joué pour la rentrée universitaire, elle est diserte Renée qui nous balance une nouvelle rengaine dreampop.
C'est gracieux un ballon dans les airs, 'Like a balloon' , deux voix féminines éthérées sur accompagnement sobre.
Un glockenspiel enfantin, un cello grave, un choeur murmuré, le subtil ' Hand on my head et pour finir ' Dum dum dum', aussi frêle qu'un bruissement d'ailes de papillon.
Faut ouvrir les yeux, redevenir adulte, the dream is over, too bad!
21:O5, good evening Brussels, we are Husky, on a joué ici en mai, lors des Nuits Bota, we love this venue.
Comme beaucoup d'autres, le chien de traîneau de Melbourne encense une Rotonde qui appréciera son show convaincant à sa juste valeur.
Husky Gawenda (Voice, Guitar), Gideon Preiss (Keys, Vocals), Evan Tweedie (Bass, Vocals), Luke Collins (Drums), quatre barbiches, ont sorti un album ( 'Forever So') chez Sub Pop, ils viennent le défendre ce soir.
'Tidal Wave', avec lequel le Cd gets under way, ouvre le bal.
D'emblée le ténor légèrement éraillé et proche du falsetto du frontman, Husky Gawenda, attire l'attention, le background musical est en mode laidback et te renvoie du côté des Rocky Mountains, un folkrock plus proche de Gram Parsons, de Crazy Horse que de Men at Work ou de Midnight Oil.
Douceur vocale et envolées de guitare ou de claviers se succèdent.
Husky poursuit avec la ballade ' Dark Sea', aux jolies harmonies vocales et au ton vaguement hippie.
'Hundred dollar suit' débute a capella, puis, à un déferlement de drums succède un orgue sacré, la plage prenant des coloris psyche/ progrock du meilleur effet.
Le court titletrack, 'Forever So', en mode valse avec le petit piano entraînant, justifie les rapprochements avec Fleet Foxes.
Des intonations Paul Simon se retrouvent dans le lent, mélancolique, impressionniste et narratif 'Animals & Freaks', avec une nouvelle fois le subtil jeu de piano de Gideon en avant-plan.
'Fake Moustache' aux changements de tempo imprévus surprend et sera suivi par a new song que Husky débute solo en s'accompagnant à l'acoustique, excellente plage aux accents 70's British folk à la Nick Drake.
La ballade poétique ' Hunter' navigue dans les mêmes eaux.
Gideon Preiss goes Franz Liszt, une somptueuse introduction pour l'intime ' The Woods' qui précède la claque de la soirée: tous sur une ligne, sur le devant de la scène, une acoustique, un tambourin, quelques shakers pour une version unplugged with no mikes du 'Lover, Lover, Lover' de Leonard Cohen.
Un instant de magie pure.
Le catchy 'History's Door' met fin au set de 65'.
Un bis
Le romantique ' Don't tell your mother' en duo, piano/ acoustique et vocals, avant de voir Evan et Luke se joindre aux cousins pour terminer la ballade en quartet et achever cet agréable récital en beauté.