En se remémorant les températures sibériennes avec lesquelles nous avons commencé 2012 et en prenant en compte le printemps et l’été moisi que nous avons eus, difficile de croire encore à ce maudit réchauffement. Et pourtant, une vidéo éditée par la NASA nous prouve par A + B que la terre se réchauffe, et plutôt rapidement. En bleu, les températures qui sont plus froides que la moyenne enregistrée 1951 à 1980, en rouge, les températures plus chaudes que cette moyenne.
Mais faut-il s’en inquiéter pour autant…. Et bien pas forcément. Pour vous en convaincre, je vous laisse lire cet article paru sur consoglobe.com et qui relaie les propos du plus grand climatosceptique de notre ère, R. Laughlin, Nobel de physique 1998. D’après ce monsieur, essayer de freiner le réchauffement est complètement inutile et il serait même prétentieux de se dire que nous pourrions y faire quelques chose avec nos petits gestes isolés. Alors oui, l’activité humaine n’arrange rien au phénomène et serait même la cause de son accélération, mais notre bonne vieille terre qui a déjà bien plus de 4,5 milliards d’années s’en remettra aussi bien que d’une mauvaise grippe lorsque l’espèce humaine aura disparu. Parce que notre planète est bien faite et que naturellement le CO2 est absorbé par les océans qui régulent l’atmosphère. Pensez bien qu’aux périodes où l’activité volcanique était à son paroxysme, l’air était bien plus carbonique qu’aujourd’hui. Et pourtant tout s’est équilibré… il suffit juste d’un peu de temps.
De toute manière, les prévisions climatiques annoncent que le réchauffement devrait encore durer un bon millénaire avant que notre terre retombe gentiment mais sûrement dans une nouvelle période glaciaire. On pourra donc se réjouir pour nous arrière-arrière-arrière-petits enfants (s’ils sont encore vivants) qui pourront à nouveau sortir leurs raquettes pour se rendre à l’école. Toujours d’après Laughlin, on en fait un peu trop pour le réchauffement et clairement pas assez pour préserver la biodiversité. Evidemment, les deux sont liés: Le réchauffement demandera une petite adaptation des espèces, faut-il encore qu’il en reste. Au cours des 65 derniers millions d’années, le taux d’extinction moyen a tourné autour d’1 extinction par an pour 1million d’espèces. aujourd’hui, une espèce s’éteint toutes les 20 minutes… et là, nos efforts ne seront pas superflus! aaah ça fait du bien à l’égo non?