La Défense Tours Circus

Un festival de rue dans un quartier d’affaires, c’est ainsi qu’était présenté La Défense Tours Circus, les 6, 7 et 8 septembre. J’y suis allé le samedi après-midi.

Les monstres des Tibodypaint, les Folmaloïdes Dracos créaient un décalage avec les bâtiments tout autour ; quand l’un des acrobates, juché sur le dos d’un monstre, s’encadrait dans la Grande Arche, l’effet était saisissant ; on voyait peu ce qui se passait au sol, le public nombreux debout faisant malheureusement obstacle.

Les guitaristes de la Fanfare électrique avaient fort à faire pour se frayer un chemin sur la dalle.

Les héros de western de la Compagnie Le Muscle m’ont semblé perdus dans cet espace qu’à mon avis, ils peinaient à habiter, n’attaquant même pas les banques comme au bon vieux temps de la conquête…

   

Mon Happy End fut le Cirque Baroque, jouant entre cirque traditionnel et cirque contemporain, glissant dans le burlesque pour mieux nous faire frissonner avec les acrobaties aériennes qui soulevaient, au final, les « oh ! » et les « ah ! » d’un public que l’organisation dispersait (un peu trop vite à mon goût) pour permettre la succession des spectacles. Le stress est-il partie intégrante de La Défense ?