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Sans faire de politique, lors de l’accession au trône de Mr François Hollande, Président de la République Française et de son obscure Ministre des Sports, on se doutait qu’avec le PS la tenue d’un GP de France serait mission impossible. Et c’est effectivement ce qui va passer. Rappel des faits:
La ministre affirme: « Si les deux sites possèdent les qualités requises pour accueillir un Grand Prix, il n’entre pas dans la mission de l’Etat d’organiser un Grand Prix de Formule 1. »
Selon Orange Sports « Autrement dit, le gouvernement n’a aucune intention de mettre la main à la poche pour soutenir l’un ou l’autre de ces desseins. »
« Le budget du ministère chargé des sports n’avait en aucun cas vocation à contribuer au financement direct d’un tel événement, géré par une entreprise commerciale, ni à en couvrir les éventuels risques financiers », avait prévenu Valérie Fourneyron.
Ce qui est aberrant, la tenue d’un GP de Formule 1 créant obligatoirement une forme de richesses, via la création d’une foule d’emplois connexes (Hotellerie, Restauration, Sous traitant mécaniques, Intérimaires, Hôtesses d’accueil, etc…). Alors oui, c’est la crise. Oui, les finances de l’état sont au plus bas. Certes, mais il n’a jamais été demandé à l’état de payer des lustres pour seulement mettre à l’étrier ce GP. Le GP de France, c’est un investissement à long terme, qui, au final, pourrait rapporter beaucoup d’argent à l’état. Mais continuons d’écouter la ministre:
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« Dans le souci de préserver les finances publiques d’un risque inconsidéré, la ministre indique que les montages juridiques et financiers des deux projets ne sont pas acceptables en l’état », peut-on lire dans un communiqué. « Deux raisons à cela: les recettes éventuelles ne sont à ce jour aucunement assurées et le coût d’achat de la compétition et son évolution au regard de la parité euro/dollar ne sont pas stabilisés. »
Nicolas Deschaux, un des « producteurs » de ce GP, déclare alors: « Je tiens tout d’abord à saluer le sérieux du travail accompli par les deux candidats, ainsi que le volontarisme, notamment financier, des collectivités territoriales respectivement impliquées. J’ai eu confirmation de la part de madame la ministre qu’aucune implication financière de l’Etat ne saurait avoir lieu dans ce dossier. Si cette position est certes conforme à celle exprimée régulièrement par les représentants de l’Etat depuis 2009, je ne peux toutefois que la regretter, compte tenu notamment du soutien apporté par l’Etat sur d’autres évènements sportifs. […] J’interpellerai dans les jours à venir les porteurs des deux projets, afin d’envisager avec ces derniers les conditions de poursuite de leurs candidatures. »
Voilà, on touche au but: Soutien apporté par l’état à d’autres évènements sportifs. Notamment une bande de 23 mécréants, payés des fortunes pour carrer un ballon, en dehors du but, qui plus est. Un exemple parmi tant d’autres. Devrions nous rappeler que la France, nation majeure au monde, technologiquement avancée (notamment dans le Nucléaire et la Recherche Spatiale), est également une des nations quasi emblématiques de la F1, comme l’Angleterre ou l’Italie?
Alain Prost, quadruple champion du monde. François Cevert, premier Français à être sur un podium final (3ème en 1971), Pironi vice champion (1982), Maurice Trintignant, multi vainqueur du GP de Monaco? Des écuries de légende avant guerre (Talbot, Bugatti..) puis après guerre (Matra, Renault).
Selon Wikipedia:
« Née Valérie Absire, elle est issue d’une famille de tanneurs de la bourgeoisie industrielle rouennaise, les Absire-Sevrey. Grandissant au sein d’une famille traditionnellement de droite, elle en partage les opinions durant son adolescence : à l’âge de 14 ans, elle est sympathisante de Valéry Giscard d’Estaing au moment de la campagne présidentielle de 1974, engagement qui est par la suite plusieurs fois utilisé à son encontre par ses adversaires politiques locaux. Ses convictions évoluent vers lagauche dans les années 1980 » Amusant, non?
Bref, avant l’accession au pouvoir, de toutes façons, le PS avait dit non au GP de France. Repoussant à un éventuel examen des candidatures à 2014, si cela est repoussé, pourrait selon des sources internes renvoyer celà à 2017, la fin du quinquennat. Autrement dire, on est pas prêt, sauf mécènes, associations de soutien caritatives pour la tenue d’un GP de F1 et autres de revoir une F1 poser ses roues en France pour autre chose que des essais.
Dommage, la F1 est une vitrine psychologique, les plus grands médias au monde, des stars, des investisseurs potentiels se rendent sur les pistes à chaque GP. Niveau recettes assurées, je pense qu’il y a pire. Le problème n’est qu’à moitié financier:
1) François Hollande avait déclaré que la F1 ne l’intéressait pas et qu’il ne suivait pas ce sport.
2) En effet, les ressources sont allouées à d’autres, pour des résultats fort mitigés.
Admettons que Grosjean devienne champion du monde en 2013 (Bon, perso, ça m’étonnerait beaucoup, mais imaginons). Pas de GP de France, et le champion du monde est Français. Et voilà la France, qui, une nouvelle fois, passera pour un bouffon au yeux des autres pays, sportivement parlant, après les échecs retentissant et malpolis de sa « superbe » équipe de football.
Un vrai gâchis.
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