Septembre. J’ai tenté de repousser autant que je le pouvais le moment fatidique mais je ne peux plus l’éviter ! Comme chaque année, c’est la rentrée et pour cette nouvelle année, je refais mon apparition sur la scène en tant que… STAGIAIRE (pourquoi changer une équipe qui gagne). Je ne sais pas si je dois faire ma blasée de la vie ou être contente de retrouver mon clavier. Tel un marronnier, c’est reparti pour un tour (pour les non-initiés, un marronnier en journalisme est un article sur un événement récurrent et prévisible lors de période creuse : genre la rentrée ou les soldes). J’espère juste que cette nouvelle année se terminera par un CDD ou un CDI (oui je crois toujours au Père Noël). De nouveaux stagiaires viennent d’entrer dans la cour des grands, cool de la nouvelle chair fraîche et donc de la nouvelle concurrence.
“Salut je suis la nouvelle stagiaire, tu es là depuis longtemps toi ?”, moment d’hésitation… “Euh… tu sais, je fais un peu partie des meubles. Je dois signer mon contrat dans les semaines à venir.” (Gros mytho pour ne pas avouer que je suis une stagiaire pro).
Voyons les côtés positifs : je connais déjà tout le monde et j’ai ma place réservée pour le déjeuner. Je possède aussi, mon propre stabilo et je bois du thé dans un mug floqué la meilleure des stagiaires, offert par mes collègues à qui je fais trop de peine. Autre avantage et pas des moindres, je maîtrise la plupart des sujets. Comme j’étais déjà là, il y a un an, il me suffit de ressortir mes articles et de m’en inspirer. Les petits nouveaux vont me prendre pour une machine de guerre et je serai leur idole (bon ok, j’ai trop d’imagination mais c’est la reprise, soyez indulgent).