Son film raconte un hilarant processus de nomination d'une nouveau pape où personne, PERSONNE , ne tient à hériter du poste de nouveau pape au Vatican. Quand le cardinal Melville, joué par un désopilant Michel Piccoli, est élu, il panique et sombre dans la dépression.
Ça semble tragique tout ça, et la religion nous y mène en général, mais c'est aussi passablement drôle.
Moretti nous montre la lâcheté d'un conclave avec beaucoup d'humour sur fond de tristesse.
En mai dernier, Gianluigi Nuzzi lance un ouvrage qui réunnit toute les correspondances entre l'archevêque Carlo Maria Viganò, ancien #2 des services administratifs du pape, et le pape lui-même. Les documents supposément confidentiels révélent l'existence d'un large réseau de corruption, de népotisme et de favoritisme lié à des contrats signés à des prix gonflés avec des partenaires italiens.
Le Vatican est aux aboies. Cet auteur avait eu accès à quelqu'un de très très près du pape.
Un régal pour les paparazzis d'Italie qui viennent de se perdre Berlusconi comme animal de foire.
Les autorités du Vatican qualifient ses fuites de "criminelles" et demande la coopération internationale afin de trouver le ou les architectes de ces fuites.
Entretemps l'inquiétude, le doute, la panique s'installe chez les fidèles. Le pape lance un appel à la mi-juin à demeurer fidèle au Saint-Siège.
Le 23 mai précédant. Paolo Gabriele, majordome du pape depuis 6 ans, est arrêté et incarcéré au Vatican. Des documents classés confidentiels sont retrouvés dans son appartement par la police du Vatican.
En juillet, Paolo Gabriele est assigné à résidence afin qu'il puisse voir sa femme et ses trois enfants.
On confirme officiellement que Paolo Gabriele est à la source de toute les fuites, que Claudio Sciarpelletti, un employé du Vatican l'a aidé dans ses démarches, que Gabriele a agi "poussé par le désir d'aider et par amour pour le pape" (Wut? C'est un simple d'esprit?), qu'il a agit en idéaliste (hein?) et qu'il se rend bien compte qu'il n'a peut-être pas fait la bonne chose (peut-être...). Il a demané pardon à son patron Benny XVI (Prononcer ksvi).
Mais au Vatican tout est apparences...
Le 13 août, Gabriele est officiellement accusé de vol aggravé.
Dans deux jours, à 9h30 du matin heure du Vatican, commencent les auditions des pauvres larrons Paolo Gabriele et Claudio Sciarpelletti.
Tous les papous suivront avec attention.