Notes et appréciations :
- Abbiati (6,5) : Trois belles parades, décisives. Se reprend de la meilleure des façons, après son dernier match mi figue-, mi raisin.
- Abate (6) : Quelques mauvaises relances, mais enfin, rien de préjudiciable non plus. Devra un jour ou l’autre se faire greffer un autre pied droit, afin de corriger ses centres.
- Bonera (6,5) : A enfin retrouvé sa forme affichée la saison passée. Rien à dire, fait le boulot.
- Mexès : (6) : A l’instar de son collègue de la charnière centrale, le Français réalise un match correct et ce, malgré la menace Ibarbo, dans un grand soir.
- De Sciglio (6,5) : Moins rassurant à gauche qu’à droite, mais une propension à l’effort toujours intacte ! Fini le match sur les rotules, signe qu’il a mouillé le maillot. Encore quelques déchets qui, gageons-le, disparaîtront avec le temps.
Montolivo (6) : La pause ne lui a pas été profitable. Baisse en effet le pied en seconde période, après 45 premières bonnes minutes. Offre un petit caviar à El Shaarawy, sur l’ouverture du score.
- De Jong (6) : Un nouveau pigeon est mort à San Siro, et le coupable est tout trouvé. Blague à part, le Batave a parfaitement muselé ses adversaires en première période, libérant ainsi le travail de construction du jeu à Montolivo. Légèrement plus emprunté au retour des vestiaires.
- Traoré (5) : Le moins bon, dans l’entrejeu. Paye son temps de jeu jusque-là famélique, ce qui le contraint à céder sa place (54′), à bout de souffle, à un Constant qui ne fera d’ailleurs guère mieux.
- El Shaarawy (8) : Les superlatifs manquent pour décrire la prestation du jeune Pharaon. Dans la lignée de son dernier match, l’Italo-Egyptien s’est joué à plusieurs reprises de la défense adverse. D’abord en début de partie, avec un déboulé tout en zigzag long de cinquante mètres, l’ayant conduit dans la surface du portier Agazzi. Puis, quelques minutes plus tard (15′), en trompant son vis-à-vis, tout en sang froid, lors d’un un contre un merveilleusement préparé par Montolivo. Termine en apothéose en inscrivant le but du break (82′), cette fois grâce à un très bon ballon d’Ambrosini. Rejoint Pazzini en tête des buteurs du club, avec trois réalisations. Plus en confiance que jamais, on voit mal qui pourrait lui chiper sa place de titulaire.
- Emanuelson (6,5) : Comme souvent, se donne énormément sur son couloir, tente, provoque, mais ne peut pas se reposer sur un quelconque talent. Du mieux, néanmoins. Sort en seconde période (65′), au profit de son faux jumeau Robinho.
- Pazzini (5,5) : Trop isolé, n’a pas beaucoup d’occasions à se mettre sous la dent. A pourtant fait un bon travail de pivot, tout en sacrifice. Provoque notamment l’exclusion du capitaine de Cagliari, Conti, pour un vilain coup de coude.
- Constant (4) : Comme expliqué plus haut, rentre en lieu et place de Traoré et ne fera rien de bon. Perd un nombre non négligeable de ballons, arrive systématiquement en retard et confond vitesse et précipitation. Manque lamentablement une occasion franche, en fin de match, en envoyant le ballon dans une sphère très, très lointaine. Et s’il n’avait tout simplement pas le niveau ?
- Robinho (6) : Rentre en cours de jeu et signe par la même occasion son retour, après trois semaines de convalescence. Une entrée acclamée par les rares supporters présents.
- Ambrosini (non noté) : Mériterait une note, malgré son seul petit quart d’heure passé sur le terrain. Se met de suite en action, en étant au four et au moulin. Le capitaine se paye le luxe de distiller une magnifique passe décisive à El Shaarawy, laquelle permettra à l’équipe de se mettre définitivement à l’abri dans la rencontre.
- Tassotti (6,5) : Un entraîneur qui gagne est un entraîneur qui a bien fait son boulot. Les mauvaises langues diront que la victoire a été acquise parce qu’Allegri, suspendu pour cette rencontre, n’était pas sur le banc.
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