Quatrième de couverture :
New York. Aéroport Kennedy. Dans la salle d’embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route. Madeline et Jonathan ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco. Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais…
J’avoue, je plaide coupable et je l’avoue haut et fort… J’avais un affreux apriori sur Musso et je pensais sincèrement que ce bouquin allait être chiant et gnan gnan. Mais au final, pas tant que cela !
Soyons clair, il s’agit bien ici d’un roman d’amour mais pas uniquement. Il y a une sorte de course poursuite, une véritable intrigue en dehors de l’histoire d’amour. Au départ, avouons-le, l’histoire est relativement simpliste et ça n’augurait rien de bon. Un humour un peu facile, une histoire dont on voyait venir à grand pas le dénouement et l’intrigue, en gros, un début franchement proche d’un roman Arlequin. Et Musso se réveille ! Cette histoire d’amour se transforme peu à peu en un thriller, non pas exaltant, mais franchement prenant, en somme suffisamment d’intrigue pour que l’on tourne les pages rapidement pour connaître l’histoire. Musso, en outre, a réussi à me faire apprécier les personnages et la façon dont il les décrit. Les personnages sont bien campés et assez attachants. En somme, une bonne surprise.
Bon après, il ne s’agit pas ici de grande littérature, mais d’un auteur écrivant correctement, de façon agréable, sans être trop simpliste. Donc, j’avoue, cela m’a un peu fait changer d’avis sur Musso et je relierai certainement un de ses romans, simplement histoire de voir si tous ses romans sont aussi agréables. Sans être un coup de coeur, j’ai apprécié ce roman.