Le voyageur de papier

Par Mathylde

Le Voyageur de papier est une autobiographie un peu différente de celle que l’on trouve sur les étagères des librairies. Jean-Claude Perrier y dévoile en fait sa vie de lecteur et son cheminement littéraire jusqu’au journalisme et à l’écriture.

Le milieu littéraire est longuement décrit et s’adresse aux initiés plutôt qu’aux néophytes. On voyage surtout à travers le 20ème siècle en déambulant le long d’ une galerie de portraits de Malraux à Gide en passant par Marguerite Duras. Quelques chanteurs rencontrés ça et là comme Barbara ou Gainsbourg, ancrent ce texte dans le monde artistique au sens large du terme.

Mais qui dit voyage dit départ pour un ailleurs. Celui-ci est d’abord  européen avant tout ( notamment français) mais prend rapidement la direction de l’Inde qui semble avoir joué un rôle fondamental dans la construction de l’identité littéraire de Perrier.

Hommage aux mots, bien documenté et empli d’anecdotes, ce roman en forme de parcours, revient à plusieurs reprises sur la figure de l’auteur commemodèle. Perrier explique d’ailleurs que lorsqu’il admire un écrivain, il lit tout de lui, dénichant les éditions et les oeuvres les plus rares.

Malheureusement, je n’ai pas toujours réussi à être suffisamment intéressée par ce périple. Peut-être est-ce dû aux auteurs abordés ou au style choisi par Perrier…

Jean-Claude Perrier, Le Voyageur de papier, éditions Héloïse d’Ormesson