« Il ne manquait plus que ça à l’attirail déjà monstrueux du e-commerçant. »
On le voulait bon gestionnaire, excellent acheteur, champion de la logistique, spécialiste de l’animation commerciale, ultra-communicant sur son blog, le roi des relations presse et publiques, fin et malin dans ses relations clients (ah ! l’expérience utilisateur)… le voici désormais à cumuler la nouvelle compétence des réseaux sociaux ! On finirait par se demander si le web sert le e-commerçant ou l’inverse.
Et puis, comme il est connu que sur le web on trouve de tout, on finit bien par trouver la bonne idée pour développer son business avec les réseaux sociaux ! Alors on tâtonne, on cherche, on perd vite du temps, on s’énerve parce qu’on ne comprend pas pourquoi on a si peu de fans. Lorsque, enfin arrive… la première critique… le consommateur est roi, le voici qui démonte en quelques secondes ce que vous avez mis des années à construire. C’était un beau projet d’aller sur Facebook !
« La moitié du business se fera sur les réseaux sociaux d’ici 3 ans. »
Pourtant on le sait, la moitié du business se fera sur les réseaux sociaux d’ici 3 ans. Mais à l’heure où les marques sont convaincues que l’internaute recherche des informations sur elles (moi, moi, moi), l’internaute déclare qu’il veut des promos et acheter via les réseaux (étude IBM global Business Services). A croire qu’on n’aime pas vendre en France !
On a vite oublié que le bouche à oreille reste le meilleur vecteur de communication : on fait plus confiance à un ami qu’à la publicité. Et ça, c’est pas prêt de changer. Aujourd’hui, il faut être présent là où se trouve le consommateur et avoir avec lui une approche relationnelle. Les réseaux sociaux sont un des meilleurs moyens pour rentrer en contact avec votre cible, ils réduisent les distances.
Même si l’Eldorado semble proche, mieux vaut ne pas partir tout seul, être bien accompagné pour éviter de perdre beaucoup de temps et finalement beaucoup d’argent.
Chaque réseau se travaille différemment. Commencer par bien les identifier en fonction des besoins et objectifs (certains diraient que c’est stratégique) : Twitter pour mon animation commerciale et l’amplification de mon message, Facebook pour le dialogue, l’engagement et mon storytelling, Google + pour mes clients BtoB, Youtube pour mon contenu ludique et la mise en scène de mes produits, etc…
Attention au piège : surtout ne pas s’éparpiller, on ne mesure finalement pas l’efficacité d’une opération au nombre de fans mais plutôt à leur engagement.
« Chaque réseau se travaille différemment. »
Avec un peu de rigueur et une grande capacité à penser autrement la relation client, il est possible de faire du business avec Facebook… 1,2,3 c’est parti : je crée ma page fan en travaillant sur l’intérêt à devenir fan, je socialise mon site internet pour étendre ma communauté, je relaye mes actualités commerciales pour générer du trafic sur mon site, je propose du contenu participatif et ludique en créant de la connivence, j’investis dans la pub sur Facebook, je valorise mes influenceurs et mes ambassadeurs après les avoir identifiés et, cerise sur le gâteau, je crée une f-boutique pour toucher mon futur client là où il se trouve.
Allez, deux petits conseils pour terminer :
1) Gardez à l’esprit de toujours monétiser sa communauté (transformer mes fans en… clients !!!) en 3 étapes : recruter, apprendre à les connaître (CRM) et vendre.
2) Le cœur de votre communication c’est VOTRE contenu. Les sites e-commerce sont des magasins. Sur les réseaux sociaux il faut mettre en valeurs des marques… Pensez à créer un concept en faisant de votre magasin une marque à pérenniser dans le temps… entre autre sur les réseaux sociaux.
A bon entendeur !
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