© Ferrari
Sans vouloir verser dans le bookmaking de comptoir ni le paris sportif, je vois déja plusieurs évènements clefs se profiler à l’horizon:
Primo, sous la dixième place de Massa, il devient quasi, mathématiquement impossible d’accéder au trône suprême. Mais ne nous arrêtons pas là, et regardons le classement: 6ème, Button, avec un retard de quelques 80 points sur Fernando, premier. Sauf abandons des 5 devant lui, et ce quasi à chaque course (Ce qui, il faut être réaliste, n’a quasi aucune chance d’arriver), Button n’est plus, « Psychiquement », moralement, en course. Ce qui nous laisse 5 comparses à batailler pour le trône suprême.
Cependant, le 5ème, Mark Webber, je le vois quand même mal aller taquiner le Vettel, qui lui, est actuel second du championnat. Même si chez Red Bull, on affirme que les deux ont leur chance, franchement, je pense que pour le titre, ce sera Vettel que devra épauler le grand Australien.
Ce qui nous laisse 4 gars: Alonso, Vettel, Räikkönen et Hamilton.
Honnêtement, le plus sérieux rival de l’indéboulonnable Espagnol reste pour moi Lewis Hamilton, même si ce dernier à du abandonner lors du GP de Singapour. L’un des enjeux prochains pour les courses à venir va être la fiabilité. Aussi bien chez Red Bull que chez Mac Laren, ce sont des points qui risquent de coûter cher, et de coûter au final le titre, aussi bien conducteur que constructeur.
Le deuxième point, c’est la constance en développement. Et quand je vois le troisième au classement championnat conducteur, le Flying Finn Kimi se dépatouiller avec une Lotus semblant motorisée par un simple V6, je me pose des questions. Attention chez Ferrari aussi à cela, car ce n’est pas parce que la mal-née F2012 s’est transformé dans sa version B que c’est gagné. La seule constante à l’heure actuelle chez les rouges, c’est Fernando Alonso, qui mérite ce troisième titre de champion du monde, tant il est flamboyant au volant d’une monoplace rétive, cyclothymique, et manquant d’aéro face aux autres MP4 et RBx..
Reste Vettel, moins « peoplisé » cette année (tant mieux) mais plus attentif en tant qu’épine dans le pied de Ferrari. Si je poursuit mon raisonnement, je pense malgré tout que ni Vettel, ni Hamilton ne seront en mesure de contester ce titre, qui, sur l’ensemble de la saison, doit revenir au taureau des Asturies. Chez Lotus, Suzuka va être LE RDV à ne pas louper: Soit ils nous font mentir et apportent un vrai plus à la voiture, soit, ils refont une course anonyme, et bien que classés 4ème, passeront pour des charlots.
Comme on le voit, de nombreux enjeux donc: Fiabilité, Constance, et Sérieux dans le développement de la monoplace. Mac Laren et Red Bull doivent travailler le premier; Ferrari le second, et Lotus le troisième. Sauber semble avoir levé le pied, quand à Mercedes, tant qu’ils courront sous Pirelli, ils auront les mêmes problèmes de tenue de route et de longévité. (Malgré une jolie place de Rosberg le week-end dernier). A vos paris!
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