On ouvre le bal avec The missing ingredient d’Allison Anders. Ted devra se libérer des griffes d’un groupe de sorcières hippies à moitié nues dont la grande prêtresse est jouée par Madonna. Celles-ci tentent d’organiser un rituel ayant pour but de libérer une des leurs, changée en pierre 40 ans plus tôt et qui doit absolument être réalisé le soir du 31 décembre. Ted sera bien évidemment mis à contribution et s’en sortira pas trop mal.
Alexandre Rockwell mettra en scène un mari jaloux dans The wrong man. Le mari, persuadé que Ted est l’amant de sa femme, le prendra en otage. Ce dernier devra donc jouer de persuasion pour, encore une fois, s’échapper et ne pas finir en passoire. Ironie et raisonnements absurdes sont de la partie…
Ted sera ensuite forcé par un gangster, père de famille, déjanté (Antonio Banderas) de faire du babysitting dans The misbehavers. Les gamins espiègles et effrontés lui en feront baver. Evidemment avec Robert Rodriguez aux commandes, humour noir et dérision seront de la partie et toute cette histoire finira, bien sûr, en queue de poisson. Mais vous connaissez le bonhomme (sinon allez voir la chronique sur Machete) !
Enfin, Quentin Tarantino termine le bal avec The man from Hollywood. Cette fois-ci Ted devra participer à la réalisation d’un pari entre Chester (Quentin tarantino), Norman (Paul Calderon) et Leo (Bruce Willis). Comme dans A man from South, un épisode de la série Alfred Hitchcock Presents, Norman doit réussir à allumer 10 fois de suite son briquet. S’il réussit, Chester lui donne sa Chevy Chevelle de 1964, s’il échoue Ted devra lui couper le doigt.
L’ensemble du film, bien que disparate par définition, rend finalement bien. Chaque histoire amène son lot de délires et de rebondissements et en vient à se demander si Ted arrivera à passer la nuit sain et sauf au milieu de tous ces dégénérés ! En tous cas, Four Rooms est un film à voir absolument.