NON. La réponse était déjà connu dans l’industrie depuis 2006. Objectif Conseiller des publications Rogers, avait savamment décortiqué les données de l’industrie pour conclure en mars 2006 que les médias entretiennent beaucoup le mythe du financier escroc. Une donnée étonnante, nous apprenait que sur les 19 cas qui avaient défrayés les manchettes en 2005-2006, 16 étaient le fruit d’individus qui se faisaient passer pour des professionnels de la finance, sans en avoir les permis. Donc, des escrocs mais également des imposteurs!
Puis, le 20 mars 2008, l’Autorité des marchés financiers a publié un bulletin qui a eu l’effet d’un communiqué du cercle des fermières de St-Elie-de-Caxton (aucun média n’a cru bon en faire une couverture d’importance). Pourtant, il avait le mérite de replacer les choses dans leur contexte. « La plupart des cas d’escroqueries financières…sont perpétrés par des individus ne faisant pas partie de l’industrie des produits et services financiers. On devrait donc toujours vérifier si la personne qui nous propose un placement a un droit de pratique délivré par l’Autorité ». Même du bout des lèvres, c’est bien qu’ils le disent… Mais j’avoue qu’un peu de couverture médiatique aurait montrer à ces être suprêmes que sont les Michel Girard et Yves Michaud (le clown du Médac) que la démagogie ça suffit! Les conseillers sont exaspérés de se faire lancer des harpons dans le dos par des préjugés gonflés aux stéroïdes ou par des demi-vérités épicés de ouï-dires.
Bon… c’est fini. Ma montée de lait a passée. Un sondage d’Unimédia m’a aussi aidé à sortir de la dépression. Surprise, les conseillers financiers ne sont pas les parias que l’on croyait! Ils sont même parmi les professionnels en qui le public accorde le plus sa confiance. Et dire que mon frère n’a pas supporter la pression et vient de ré-orienter sa carrière comme conseiller-vendeur d’automobiles. C’est du “timing” ça, mon Jee-Pee!
Un lecteur (Jeamphe) du journal La Presse m’a dicté le mot de la fin: “Et les journalistes? A-t-on demandé dans ce sondage, si les journalistes ont la confiance des consommateurs? A lire les sections économiques des journaux et des publications spécialisées, on y trouve toujours des avis contraires. A qui donc peut-on faire confiance? Seul l’avenir peut le dire mais… »