Mardi 4 septembre dernier était transmis par le ministre du travail, Michel Sapin, le document d’orientation du gouvernement sur le contrat de génération.
La reconnaissance de l’expérience et du savoir-faire des séniors apparaît enfin et il y a fort à parier que des formations sont à venir dans les entreprises sur le management intergénérationnel et sur le transfert des savoirs et savoir faire.
Déception tout de même certes, car sur le volet « séniors », nous sommes juste sur un schéma de maintien dans l’emploi des salariés séniors de plus de 57 ans (pour mémoire, la loi Delalande, abrogée il y a quelques années prévoyait des sanctions financières pour en cas de licenciements des salariés de 50 ans et plus). Quid de tous les autres ?
De plus, nous sommes là dans un nivellement européen car la France a le plus mauvais taux d’emploi des seniors sur la tranche des 57-64 ans et non pas dans la continuité des plans et accords séniors signés en 2008 où il était question, entre autre, de retour à l’emploi des 50 ans et plus. Ces accords ou plan d’action séniors, obligatoires pour toutes les entreprises de plus de 300 salariés pourraient disparaître et être remplacés par des contrats de générations collectifs avec possibilités d’accords par branches, comme certains précédents accords. A suivre…