Pour l’écrivain qui cherche l’inspiration, la solitude peut être une tentation. Mais la bohème d’aujourd’hui sera électrique ou elle ne sera pas. Fini le temps où Descartes écrivait à la lueur d’une bougie : désormais il faut au moins de quoi brancher un ordinateur. Victor Vetterlein, un designer new-yorkais, l’a bien compris en proposant un studio d’écriture mobile, capable de subvenir à ses besoins en toute autonomie électrique.
Le client de Victor Vetterlein est un écrivain qui souhaitait se faire construire un lieu de travail sur sa propriété. Mais cette annexe a été conçue dès le départ pour être déplacée par camion ou par hélicoptère, afin d’aller chercher l’inspiration partout où elle se trouverait. Elle est bâtie autour d’une structure métallique facile à arrimer en utilisant les quatre anneaux de levage disposés sur le toit.
Un lieu de travail capable d’autonomie électrique
Le lieu n’est pas prévu pour y vivre, mais plutôt pour y travailler : pas de salle de bains, mais un bureau. Ainsi, il n’a pas besoin d’une alimentation en eau. En revanche, il doit être bien chauffé car le Colorado est longuement enneigé pendant l’hiver.
L’intérieur du « W-pod » est spartiate : on y trouve des placards de rangement, des bancs et une table de travail rabattable. Il y a un poêle à bois pour la chaleur en hiver, qui sert de canal de ventilation durant l’été. Le tout est disposé sur pilotis, à 2 m du sol, accessible par un escalier rabattable. Pratique quand tout est envahi par la neige et que les loups rôdent !
L’autonomie électrique prolongée par des batteries
L’électricité est fournie par un panneau solaire portable et une éolienne, situés un peu plus loin. Des batteries sous le plancher peuvent stocker suffisamment d’électricité pour une utilisation prolongée.
Il ne reste plus à l’écrivain bien logé qu’à écrire la suite de Robinson Crusoé, en n’oubliant pas qu’il dispose désormais d’électricité sur son île déserte.
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Victor Vetterlein via igreenspot
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